thesis

L’état des lieux de l’éducation face à ses enjeux en Afrique subsaharienne : le cas du Sénégal et de deux situations éducatives : l’école primaire du village de Diawar et l’association A.U.P.E.J., Actions Utiles Pour l’Enfance et la Jeunesse de la ville de Tivaouane

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

La Rochelle

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Achieving the Education for All has been, for about fifteen years, one of the priorities of the international community and a major issue to improve the social and economic situation of all the people living on this planet. Yet, at least one hundred million children do not attend a primary school in 2005. Sub-Saharan Africa is the region on the globe where the children education rates are the lowest, the number of giving-up the most important and where the girls have the greatest difficulties in continuing their studies. Senegal is no exception in this picture altough it is not right at the bottom of the scale. Recent progress even show that it starts to distinguish itself in Africa. For many years already, the teachers, youth workers and inhabitants of a village and of the district of a medium-size town have decide to take their educational situation in hand so as to offer their children an education of good quality. Their results are quite surprising since they have managed, for the former, to send every child of the village to school and for the latter, to develo numerous alternatives to school exclusion. Their educational experiences are not limited to teaching skills as they have an impact on life in their village and district. So far geography has not been much interested in education that’s why this work is triyng to give a geographical point of view upon a major social aspect of a contemporary African society : the Senegalese society.

Abstract FR:

Réaliser l’Education pour tous constitue depuis une quinzaine d’années une des priorités de la Communauté internationale et un enjeu majeur pour améliorer la situation sociale et économique des habitants de la planète. Pourtant, au moins cent millions d’enfants ne fréquentent toujours pas en 2005 une école primaire. L’Afrique subsaharienne est la région du globe où les taux de scolarisation sont les plus faibles, les abandons les plus nombreux, où les filles éprouvent le plus de difficultés à poursuivre leurs études. Le Sénégal ne fait pas exception dans ce tableau même s’il ne se situe pas tout en bas de l’échelle. De récents progrès laissent même penser qu’il commence à se distinguer en Afrique. Des enseignants, des éducateurs, des habitants d’un village et d’un quartier d’une ville moyenne ont depuis de nombreuses années décidé de prendre en main leur situation éducative. Il tentent de pallier les carences du système éducatif et d’offrir à leurs enfants une éducation de qualité. Leurs résultats sont assez surprenants, puisqu’ils sont parvenus, pour les uns à scolariser tous les enfants de leur village, pour les autres à développer de nombreuses alternatives à l’exclusion scolaire. Leurs pratiques éducatives ne se limitent pas à la pédagogie puisqu’elles ont également des conséquences sur la vie de leur village ou de leur quartier. La géographie s’est peu intéressée à l’éducation, et ce travail s’efforce d’apporter un point de vue géographique sur un aspect social majeur d’une société africaine contemporaine, celle du Sénégal.