Politique de développement rural et formation des formateurs d'artisans ruraux en Côte d'Ivoire : l'exemple des Unités mobiles de formation artisanale
Institution:
Rennes 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In order to give the rural world, and particularly young peasants the same living conditions as their urban fellows, the Ivorian state has chosen to train them by initiating the "mobile units project". These units are conceived as an instrument for rural development by the authorities and project leaders and are meant the training and the insertion of young rural in their environment; they are perceived by the rural population as a "training school" that would allow children to achieve advancement and consequently improve the parents living conditions; they are considered by traditional craftsmen as an "adult training center "where they can read, write and improve themselves. After ten years of existence, they do not seem to have achieved those aims but they keep on working. It is therefore quite proper to ponder the following topics: Has the "mobile units project" been properly prepared? Have the real needs of the young rural craftsmen been clearly identified? Has his profile and accordingly his trainer's been defined? The analysis reveals that the "mobile units project" must be thought over again so as to make it a powerful means of the rural development policy, which in fact still remains a matter of mentality
Abstract FR:
Pour donner au monde rural et particulièrement aux jeunes ruraux des conditions d'existence semblables à celles de leurs camarades des grandes villes, l'Etat ivoirien a choisi la voie de la formation en initiant le "projet unités mobiles". Ces unités sont: - conçues comme un "outil" au service du développement rural par les autorités et les responsables du projet, pour la formation et l'insertion des jeunes ruraux dans leurs milieux, - perçues par la population rurale comme une "école" devant permettre aux enfants d'accéder à une promotion sociale et donc d'améliorer les conditions d'existence des parents. - considérées par les artisans traditionnels comme un "centre de formation d'adultes" où ils pourront apprendre à lire, écrire et se perfectionner. Apres dix ans d'existence, elles ne semblent pas répondre à ces attentes et continuent de fonctionner. Aussi est-on en droit de se poser les questions suivantes :. A-t-on préparé le "projet unités mobiles"? A-t-on cerné les besoins réels du jeune artisan rural à former? A-t-on défini son profil et par voie de conséquence celui de son formateur? L'analyse révèle qu'il faut repenser le "projet unités mobiles" pour en faire un moyen puissant de la politique du développement rural qui reste cependant un problème de mentalité