Géographie du VIH/SIDA au Mali : la diffusion de la maladie et sa perception par la population saine et infectée : étude de quatre villes maliennes, Bamako, Mopti, Sikasso, Bandiagara
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Abstract EN:
As Mali is a country with no access to the sea and mainly muslin, the exposure to AIDS could seem slight, but its proximity to the Ivory Coast, the major West African Crossroad, represents a real danger. With a seroprevalence of 1,7% in 2001, Mali is ranked amongst the countries which are slightly affected by the virus, even if certain factors (poligamy, the important mobility of the Malian population, the sexual behaviour of the young people. . . ) favour the progression of the epidemic. Since 2004, in Mali, the ARV have been free. However, the problem of their geographical accessibility still remains. Until the late nineties, the centralization in the capital of centers specialized in the reception and the welfare of infected people and antiretrovirus treatment, as lead to a great imbalance concerning the dealing of the illeness on a national scale. Since the early 2000's, several PVVIH welfare centers have been created in different regional capitals thus indicating the State's to decentralize the welfare care and favour the access of specific treatments to the whole population. Nevertheless, these structures remain completely out of reach for the majority of village populations, all too often uninformed about the HIV/AIDS problrm
Abstract FR:
Le Mali étant un pays sans accès maritime et majoritairement musulman, l'exposition au SIDA peut paraître moindre ; mais la proximité de la Côte d'Ivoire présente un réel danger. Avec une séroprévalence de 1,7% en 2001, le Mali se classe parmi les pays faiblement atteints, même si certains facteurs (la polygamie, la mobilité de la population, les comportements sexuels des jeunes. . . ) favorisent la progression de l'épidémie. Depuis 2004, au Mali, les ARV sont gratuits. Cependant, se pose toujours le problème de leur accessibilité géographique. Jusqu'à la fin des années 1990, la centralisation des centres spécialisés dans la prise en charge des personnes infectées et des traitements antirétroviraux, sur la capitale, a entraîné de nombreux déséquilibres au niveau de la gestion de la maladie. Depuis les années 2000, plusieurs centres de prise en charge des séropositifs/sidéens ont été créés dans différentes capitales régionales marquant une volonté de l'État de décentraliser la prise en charge et favoriser l'accès aux traitements spécifiques à la population malade. Il n'en reste pas moins que ces structures demeurent hors de portée de la population villageoise sous informée au problème du SIDA