Abstract FR:

Les gated communities, quartiers enclos et sécurisés interdits aux non-résidents, proposent un mode de vie fondé sur les loisirs et la privatisation des espaces publics, et représent,ent une part croissante des lotissements neufs. La fermeture physique et la sélection sociale qui président à ces produits immobiliers posent des problèmes inédits aux métropoles américaines: elles sont les manifestations de leur morcellement en villes privées, en quête d'une autonomie politique et fiscale préjudiciable à la métropole. Sur le terrain de Los Angeles, on étudie l'impact politique, fiscal, et social de ces quartiers sur les municipalités et les voisinages d'appartenance, en mettant en évidence la construction des discontinuités associées à la fermeture. Les effets de l'enceinte sur la valeur immobilière et sur la construction de territoires, les différencient de leur environnement par le statut économique et l'appartenance sociale des résidents