thesis

La gestion de l'eau dans des villages périurbains de Ouagadougou, Burkina Faso : étude sociogéographique comparative

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Bordeaux 3

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

In Burkina Faso, there is a lack of water availability in the central plateau and the semi-urban villages. Domestic water is mainly supplied by wells and drill holes. Only a few sites have their own drinking water fountains. Traditional taps provide non-drinkable water to the villagers. The WHO estimates that 80 % of the illnesses and 1/3 of the deaths in developing countries are caused by contaminated water. These substantial risks can nevertheless be decreased by adapted hygienic behaviour. The management of taps is a problem in these mutating spaces. Many man-powered pumps (MPP) have become unusable because of a lack of maintenance. The operation ratio of these MPP is very low, even in this urbanized space. They can get as low as 60 %, whereas the national average reaches 80 % ! The dysfunctions are obvious within the committees of water tap management who, for lack of money, cannot always repair the drills. The question of the price of the water, and of its payment by the users is at the heart of the problem. The privatisation of the management of the simplified drinking water taps might be the solution !The consecutive modifications of national water politics have not facilitated the situation. Political will is however changing, and politicians are increasingly inclined to solve the problems with coherent management of the water resources. The slow application of these policies remains nevertheless a considerable restraint. The semi-urban space is an interface between urban and rural spaces. It is a space in transition, but endowed with specific dynamics. The present research attempts to highlight a semi-urban system of water management.

Abstract FR:

La disponibilité en eau sur le Plateau Central et dans les villages périurbains fait défaut. L’approvisionnement en eau domestique s’y fait essentiellement par puits et par forages. Seuls quelques sites disposent jusqu’à présent de bornes-fontaines. Les points d’eau traditionnels offrent une eau non potable aux villageois. L’OMS estime, que 80 % des maladies et plus d’un tiers des décès survenant dans les pays en développement sont dus à une eau insalubre. Ces risques importants peuvent toutefois être diminués par des comportements hygiéniques adaptés. La gestion des points d’eau est problématique dans ces espaces en mutation. De nombreuses pompes à motricité humaine (PMH) deviennent inutilisables par manque de maintenance. Les taux de fonctionnement des PMH sont très bas dans cet espace pourtant empreint d’urbanité, ils peuvent aller jusqu’à 60 % contre 80 % pour la moyenne nationale ! Les dysfonctionnements sont évidents au sein des comités de gestion de points d’eau (CPE) qui faute d’argent, ne peuvent pas toujours faire réparer les forages. La question du prix de l’eau et de son paiement par les usagers est la clé du problème. La gestion les adductions en eau potable simplifiées se privatise, c’est peut-être la solution !Les successions des politiques nationales de l’eau ne facilitent pas les choses. Les volontés politiques sont cependant en train de changer. Elles sont plus enclines à régler les enjeux d’une gestion intégrée des ressources en eau. La lenteur de la mise en place de ces politiques demeure néanmoins un frein important. Le périurbain est un espace d’interfaces entre l’urbain et le rural. C’est un espace en transition certes, mais doté de dynamiques propres. Pouvons-nous y mettre en évidence un système périurbain de gestion de l’eau ?