Ecotourisme au Kenya : continuité, changements et défis des chevauchements des pratiques touristiques
Institution:
Bordeaux 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Like many other countries, Kenya adopted ecotourism in the 1990s as a strategy to address environmental and development problems facing many of her tourism destinations. Today, close to two decades later, most of the problems that this new strategy sought to address still persist and most often they outshine the efforts of putting into place sustainable tourism practices. In the most popular protected areas (national parks and national reserves) where ecotourism is practised, there exist many contradictions where unsustainable practices associated with conventional tourism or mass tourism and many local community practices coexists side by side with sustainable practices associated with ecotourism. This situation is complicated further by the cutthroat competition between the various actors for nature based tourism businesses and a lack of clear government policy on which of the two forms of tourism the country should follow. The overall outcome is a do-it-your-way type of tourism practice in most destination areas. This thesis analyses the contradictory state of affairs as ecotourism and mass tourism compete for space and exploitation of natural resources thus creating a situation of overlapping unsustainable and sustainable tourism practices that distorts the common notion of Kenya as a true ecotourism destination. The analysis then concludes that the tensions between these two forms of tourism only serves to further confuse the realisation of sustainable ecotourism goals of generating benefits to local people and conserving environment in tourism destination areas. Eventually therefore, most of the Kenyan tourism destinations can only be regarded as “mass ecotourism destinations” contrary to the notion of ecotourism often presented in the marketing strategies of these destinations.
Abstract FR:
Comme beaucoup d'autres pays, le Kenya a adopté l'écotourisme dans les années 1990 comme une stratégie pour faire face aux problèmes environnementaux et de développement auxquels sont confrontées ses destinations touristiques. Aujourd'hui, après presque deux décennies de mise en application de cette nouvelle stratégie, les problèmes demeurent et éclipsent même souvent les efforts de mise en œuvre de l'écotourisme durable. Dans les aires protégées les plus populaires du Kenya où l’écotourisme est pratiqué, il existe de nombreuses contradictions des pratiques non durable associées au tourisme conventionnel et aussi des pratiques des communautés locales qui coexistent avec les stratégies durables associées à l’écotourisme. Cette situation est difficile à cerner car il y a une concurrence entre les acteurs, en particulier ceux ayant des activités commerciales liées à la nature, et un manque de clarté dans les choix politiques du gouvernement quant au type de tourisme à choisir. L'effet global de cette situation est une conduite contradictoire des opérations de tourisme par les différents acteurs. Cette thèse analyse les contradictions du secteur touristique où l’écotourisme et le tourisme de masse rivalisent pour l’espace et l’exploitation des ressources naturelles. Donc, créant une situation confuse, un chevauchement des pratiques touristique qui fausse la notion d’écotourisme durable au Kenya, pourtant considéré comme une véritable destination écotouristique. L'analyse conclut que les tensions entre ces deux formes de tourisme ne servent qu'à brouiller les objectifs de l'écotourisme durable, de générer des avantages à la population locale et la sauvegarde de l’environnement. Finalement la plupart des destinations touristiques du Kenya peuvent donc êtres considéré comme "destination de masse d’écotourisme " contrairement à la notion d'écotourisme souvent présenté dans les stratégies de marketing de ces destinations.