thesis

Les pratiques corporelles et le rapport aux savoirs : logiques et processus de mobilisation à l’apprentissage des pratiques corporelles en éducation physique scolaire au Brésil

Defense date:

Jan. 1, 2012

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Since the 1980s, the legitimacy of the scholar Physical Education is in question. The official documents and research on PE, only identified, as a problem, teaching practices where the individuals of these practices are often forgotten. This thesis, analyzes the relationship of the body practices in school as “student activity”, but not the one that seeks to understand its efficiency, but its previous state, the one of "sense and mobilization” in the learning of games and sports,"what mobilizes the child to learn the body practices in PE classes”. For this purpose, we have established a corpus of declarative data (balance of knowledge, questionnaires and interviews), and on the concrete movement of the students (observation of PE classes). The analysis of balance of knowledge and questionnaires, shows that body practices learned from outside school, are those that are also preferred in the scholar PE. Therefore, the body practices prevailing at the scholar PE mobilizes the students, but mostly to play, not to learn. The second stage of research, identifies four types of logic that are in the basis for PE mobilization: "logic of being a good student”, “logic of distinction by performance" in PE, "logic of the distinction by transgression”, “logic of obligation”. These shown different relations to education, to the PE and to the body practices. We found different “mediation” processes of adults or classmates, in different means, which highlights the dialectic between the sociocultural conditions and body practices taught in the PE.

Abstract FR:

Depuis les années 1980, la legitimité pédagogique de l'Éducation Physique à l'école est souvent remise en question. Les documents officiels et les recherches en EP sont centrés sur les pratiques d'enseignement, où les sujets de ces pratiques sont fréquemment oubliés. Cette thèse analyse le rapport aux pratiques corporelles à l'école comme « l’activité de l’élève », pas de celui qui veut comprendre son efficacité, mais plutôt d’un stade antérieur, celui du « sens et de la mobilisation » à l'apprentissage des jeux et des sports: « ce qui mobilise les enfants à apprendre les pratiques corporelles dans les cours d’éducation physique ». À cette fin, un corpus de données déclaratives (bilans de savoir, questionnaires, entretiens) et relevant du mouvement concret des élèves (observations de cours) a été constitué. L’analyse des bilans et questionnaires montre que les pratiques corporelles apprises hors de l’école sont aussi les préférées à l’école. Donc, les cours d’EP et les pratiques corporelles qui y sont mises en œuvre mobilisent les élèves, mais plutôt pour jouer que pour apprendre. La deuxième étape constate quatre logiques qui sont à la base de leurs processus de mobilisation en EP : « logique de bon élève », « logique de la distinction par la performance » en EP, « logique de la distinction par la transgression », « logique de l’obligation ». Ces logiques montrent différents rapports à la scolarité, à l'EP et aux pratiques corporelles. On a constaté différents processus de « médiation » des adultes ou des camarades dans leurs différents milieux, ce qui met en évidence la dialectique entre les conditions socioculturelles et les pratiques corporelles enseignées dans les cours d’EP.