Catadores e a indústria da reciclagem em Belém, Amazônia
Institution:
Paris 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The destination of the trash produced by society is invisible to the eyes of the majority of the population worldwide. A tropical metropolis like Belém discards nearly 2000 tons per day of waste in the landfill Aurá, largest Amazonian open-air dumps and only place of disposal of all the waste produced in the region of Belém. Same way that waste, the 2000 scavengers that survive of manure from that city society are also little known and even invisible. The central aim of the thesis is to analyze the dynamics of socio-territorial organization of the production chain of recyclable materials in the region of Belém and the process of inserting the work of scavengers in that industry. It Aims to understand the complexities of this market and the productive potential of recycling, in addition to analyzing the consequences of the closure of landfills in Brazil: the disappearance of “grooming”, which can be replaced or not the work of “separate collection” in the cities. Methodologically broke the dialectical understanding of reality, in which the phenomena are related to each other, contradictory and constantly changing shape. I resorted to the technique of action-research as research and social intervention instrument, conducted through field work over three years of immersion in the locus and the subject of study to decipher the working world of scavengers and language specific of the recycling market. They are held open interviews with key actors and documentary research, but the main source of data was empirical. It is considered that the closure of the Aurá landfill in 2014 is a problem the city of Belém and its population, as it comes to finding the solution for the treatment of tons of trash that local company produces each day more and create alternative work and income generation for the scavengers who will have to leave the landfill. The possibility of recycling is tought like a business, but also like as solidarity economy capable of unifying the country the movement of goods, services and techniques in the hands of scavengers and scavenger’s networks to generate income and dignity for millions of workers that are the basis of this recycling industry.
Abstract FR:
La destination des déchets produits par la société est invisible aux yeux de la majeure partie de la population du monde. Une métropole tropicale comme Belém jette près de 2000 tonnes de résidus par jour à la décharge de l’Aurá, plus grande décharge à ciel ouvert de l’Amazonie et unique site de destination finale des déchets produits dans la région de Belém. De la même façon que les résidus, les 2000 catadores qui tirent leurs revenus du traitement des « restes » de la société de Belém sont très peu connus et même invisibles. L’objectif central de la thèse est d’analyser la dynamique de l’organisation socio-territoriale de la chaîne du recyclage dans la région de Belém et le processus d’insertion du travail des catadores dans l’industrie du recyclage. Elle vise à éclairer la complexité de ce marché et le potentiel que représente le recyclage, en plus d’analyser la conséquence de la fermeture des décharges non contrôlées au Brésil : la disparition de la ramassage des résidus, qui peut être remplacée ou non par le travail de « collecte sélective » dans les villes. Méthodologiquement on part de la compréhension dialectique de la réalité, dans laquelle les phénomènes sont liés de façon réciproque, contradictoire et en constante évolution. Nous avons recours à la technique de recherche-action comme instrument d’investigation et d'intervention sociale, menée par le travail de terrain en trois ans d’immersion dans le lieu et au sein de notre objet d’étude pour déchiffrer le monde du travail des catadores et le langage spécifique du marché du recyclage. Nous avons utilisé des entretiens ouverts avec des acteurs clés et la recherche documentaire, mais la principale source de données était empirique. Nous croyons que la fermeture de la décharge Aurá en 2014 est un problème de la ville de Belém et de sa population, car il s’agit de trouver la solution pour le traitement de tonnes de déchets que la société locale produit de plus en plus chaque jour et, aussi de créer des alternatives d’emplois et de revenus pour les catadores qui quitteront l’Aurá. Nous avons mis l’accent sur les activités de recyclage, à la fois comme une affaire d’entreprises et comme une modalité d’économie solidaire capable d’unifier dans le pays la circulation des marchandises, des services et des techniques dans les mains des réseaux de catadores et de générer des revenus, de conférer plus de dignité à des milliers de travailleurs qui sont à la base de cette industrie du recyclage.