thesis

Libéralisation financière et comportement des banques en matière d’offre de crédit au secteur privé : cas du Ghana et de la Côte d’Ivoire

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Clermont-Ferrand 1

Disciplines:

Abstract EN:

Financial liberalization is designed to enhance economic growth by stimulating private savings, increasing productivity and investment. In developing countries where banks are usually predominant in financial systems, one of the main purposes of financial reforms is to increase savings mobilization and improve efficiency in credit allocation. Bank behavior regarding credit supply to the private sector represents therefore a crucial issue. The purpose of the dissertation is thus to analyze bank behavior after financial liberalization. This work is applied to two West-African countries, Ghana and Côte d’Ivoire. We argue that financial liberalization may improve the soundness of bank portfolios, but may be not sufficient to improve savings mobilization and credit allocation.

Abstract FR:

Les politiques de libéralisation financière, formulées dans le but de stimuler la croissance économique par le biais d’une progression de l’épargne privée, et d’une hausse de la productivité et du volume d’investissement, visent plus directement, dans une économie d’endettement, une augmentation de la mobilisation des dépôts par les intermédiaires financiers et une amélioration de l’efficience en matière d’allocation des crédits. L’objet de la thèse est dès lors d’analyser le comportement des banques en matière d’offre de crédit au secteur privé à la suite de la libéralisation financière, lequel présente en effet une importance cruciale pour le succès des réformes. Cette étude est appliquée aux cas du Ghana et de la Côte d’Ivoire, deux pays d’Afrique de l’Ouest qui ont engagé une profonde réforme de leurs systèmes financiers à la fin des années quatre-vingts. Nous montrons que la libéralisation contribue à l’amélioration de la qualité du portefeuille bancaire, mais ne conduit pas nécessairement, en raison d’asymétrie informationnelle et de risques élevés, à une efficience accrue en matière d’allocation des crédits.