thesis

Downgrading in Global Value Chains : theoretical and empirical inquiry into developmental difficulties in the globalization era

Defense date:

July 4, 2019

Edit

Institution:

Sorbonne Paris Cité

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Focusing on the emergence of global value chains (GVCs) as constituting the paradigmatic modality of integration linking developing and developed economies in the globalization era (1990s to the present day), this thesis aims to consider the precise nature of this modality in terms of the economic and social consequences it brings to developing nations. Carefully demarcating the boundaries of what do and do not constitute GVC relations (Chapters 2and 3), novel indicators are developed to test for common outcomes of GVC integration in a macro, cross-country study of the high globalization era (1995 – 2008). The results (Chapter 3) challengethe story often promoted by major global policy institutions, according to which closer GVC integration provides a country with better opportunities for ultimately “upgrading” its position interms of aggregate metrics of value-added, wages and overall social standards. In contrast, drawing on insights from the dependency tradition and critical GVC scholars (Chapters 4 and 5), we theorize “downgrading” as a more common outcome, contending that developing country integration into GVC relations typically takes place in hyper-competitive segments of asymmetric chain structures that are sustained by global labor reserves putting downward pressure on developing country value-added, wages and standards. We conclude by confirming this theory in further empirical testing (Chapter 6) at the country-sector level for the more recent period (2000-2014), where some post-2008 potential shifts are also noticed that should be of broader interest in the discussion of a recent globalization slowdown.

Abstract FR:

Cette thèse a pour projet la considération de la nature précise de l’intégration des pays en voie de développement au sein des chaînes globales de valeur (CGV) du point de vue des conséquences économiques et sociales qu’il leur apporte à l’ère de la mondialisation (des années 1990 jusqu’au présent). Après avoir minutieusement délimité les frontières des chaînes afin de mieux trancher ce qui est et ce qui n’est pas une relation CGV (chapitres 2-3), des nouveaux indicateurs sont développés pour voir quels sont les résultats les plus fréquents de l’intégration des CGV. À ce titre, une étude empirique – à l’échelle macro et portant sur des dizaines des pays – est menée pour la période 1995-2008 dont les résultats (chapitre 3) mettent en cause le récit de l’upgrading (mise à niveau des positions économiques et sociales) largement divulgué par les grandes institutions internationales. Par conséquent, nous théorisons la nature généralisée de ce qui s’appelle downgrading (ou l’absence de l’upgrading attendu par le récit dominant) en saisissant des idées les plus pertinentes de la théorie de la dépendance et des auteurs critiques au sein de la perspective CGV (chapitres 4-5). Nous soutenons que l’intégration aux relations CGV pour les pays en développement se fait aux segments hyper-compétitifs des chaînes qui sont structurées asymétriquement, une structure qui est soutenue par les réserves de main d’oeuvre au niveau mondial et qui tire vers le bas la valeur ajoutée, les salaires et les normes sociales. Pour conclure la thèse, nous vérifions notre théorisation de “downgrading” avec des preuves empiriques (chapitre 6) au niveau secteur-pays pour la période la plus récente (2000-2014).