thesis

L'économie de la commercialisation des fruits et légumes

Defense date:

Jan. 1, 1987

Edit

Institution:

Montpellier 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Cette thèse consiste en un ensemble de travaux, représentant l'équivalent de près de 3. 000 pages dactylographiées, et qui ont été réalisés sur une période de 16 ans, essentiellement au sein du service des études économiques du C. T. I. F. L. (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes). Cet organisme, de par son caractère interprofessionnel (les différentes familles professionnelles, depuis les producteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par tous les "intermédiaires" et les pouvoirs publics, ont des représentants au conseil d'administration) est un excellent poste d'observation de l'ensemble de la filière fruits et légumes frais et secs. On peut ainsi prendre la mesure du rôle de l'aval de cette filière, c'est à dire de tous les opérateurs qui se situent après la production française ou bien qui animent les circuits d'importation. Deux aspects de ce rôle de l'aval ressortent particulièrement. En premier lieu, sa part dans la valeur ajoutée totale est presque toujours plus importante que celle de la production, et souvent beaucoup plus importante : il coûte plus cher de distribuer que de produire. En second lieu, l'aval joue souvent un rôle déterminant de locomotive - voire de freins pour les changements qui affectent la production. Ce sont les points centraux que les travaux présentés pour cette thèse, dans leur diversité, ont pour commune ambition d'éclairer, sous des angles variés. Une telle réflexion, par son objet même, se démarque d'une conception restrictive de l'économie rurale, qui s'idenfierait alors à l'économie des seules exploitations ou de leur aval immédiat. Elle semble utile au moment de l'élargissement des communautés européennes. La concurrence du "Sud", qui s'adjoint ainsi, pour maints produits, à celle du "Nord", ou encore a la concurrence franco-française, rend plus que jamais nécessaire la prise en compte du rôle central de la commercialisation dans la compétitivité de la filière fruits et légumes.