Monetary policy, the term structure of interest rates and the macroeconomy
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This Ph.D. thesis has the ambition to help better understand the role of interest rates as a monetary policy instrument driving the economy for the central bank. The first chapter of the thesis analyzes the bond term premium transmission channel of the first sovereign bonds purchase programme of the European Central Bank, focusing on the impact on aggregated Euro Area macroeconomic variables. The second chapter investigates the low growth - low inflation environment present in Japan since the 1990s, through the yield curve gap. This chapter extends the concept of (short-term) natural rate of interest to medium and long-term maturities, and shows that the different monetary policy regimes implemented by the Bank of Japan did not have an homogeneous impact on the yield curve gap and on the Japanese economy. Finally, a third chapter demonstrates that the U.S. price Phillips curve - the structural relationship between price inflation and measures of real economic activity - is not dead, as opposed to the current common thinking. This chapter shows that the slope of the price Phillips curve is not flat, once filtered from all supply shocks, and not only cost-push shocks. The chapter also finds evidence that the apparent flattening of the curve is due to the fact that the U.S. Federal Reserve has become a stricter inflation targeter.
Abstract FR:
Cette thèse a pour ambition d’aider à mieux comprendre le rôle des taux d’intérêt comme instrument de politique monétaire à la disposition des banques centrales pour influencer l’économie. Le premier chapitre de cette thèse propose une analyse du canal de transmission de la prime de risque des obligations du programme d’achat de dettes souveraines de la Banque Centrale Européenne, en s’intéressant aux variables macroéconomiques agrégées. Le second chapitre examine l’environnement de faible croissance et de faible inflation présent au Japon depuis les années 1990, via l’écart des courbes des taux. Ce chapitre élargit le concept de taux (court) d’intérêt naturel à celui de maturités intermédiaires et longues, et indique que les différents régimes de politique monétaire de la banque centrale du Japon n’ont pas eu un impact homogène sur l’écart des courbes des taux et sur l’économie Japonaise. Enfin, le troisième chapitre montre que la courbe de Phillips aux Etats-Unis - la relation structurelle entre l’inflation et une mesure d’activité économique réelle - n’est pas morte, contrairement à la pensée commune. Ce chapitre démontre que la pente de la courbe de Phillips n’est pas plate, une fois filtrée des chocs d’offre, et non uniquement des chocs attribuables à l'évolution des coûts. Ce chapitre trouve également des éléments qui tendent à montrer que l’apparent aplatissement de la courbe peut être attribué au fait que la Réserve Fédérale Américaine cible désormais l’inflation avec plus de rigueur que par le passé.