Cultural transmission, education and employment with labor market frictions
Institution:
Aix-MarseilleDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This dissertation assesses the combined effects of cultural values and labor market frictions on individuals' educational investments and unemployment behaviors. The first chapter proposes an explanation to social reproduction. I use an overlapping generations model where parents transmit values more or less favorable to employment and the child chooses education and looks for a job. Transmission occurs through imperfect information about their offspring's scholastic ability. In privileged families, parents do not doubt about their offspring's success on the labor market, and transmit a strong pro-employment value. I find that this mechanism increases social immobility.The second chapter assesses how to compute optimal UI in a case where endogenous preferences are represented by an optimal choice of self-esteem at work which can either be complementary or substitutable to work income. While neglecting the state-specific and endogenous nature of self-esteem weights, a sufficient statistics approach may wrongly call for UI expansions. The third chapter analyzes the relationship between inherited work ethic and the decision to take up benefits in case of unemployment with a search model where parents transmit self-esteem at work to their offspring. An increase in non employment income or a decrease of the claiming cost increase the probability of taking benefits up in the case of unemployment, while a decrease in the searching cost decreases the unemployment rate and the take-up rates. This last result comes from an increase of employment self-esteem when the unemployment risk is lower, which itself leads to an increase in unemployment stigma.
Abstract FR:
Cette thèse évalue les effets combinés des valeurs culturelles et des frictions du marché du travail sur les choix d'éducation des individus et leur comportement au chômage. Le premier chapitre propose une explication à la reproduction sociale. J'utilise un modèle de générations imbriquées où les parents transmettent des valeurs plus ou moins favorables à l'emploi et où l'enfant choisit son éducation et cherche un emploi. La transmission se fait sous information imparfaite sur les capacités scolaires de son enfant. Dans les familles privilégiées, les parents ne doutent pas de la réussite de leur progéniture, et transmettent une forte valeur pro-emploi. Ce mécanisme accroît l'immobilité sociale. Le deuxième chapitre montre comment calculer l'assurance-chômage dans un cas où les préférences endogènes sont représentées par un choix optimal d'une estime de soi au travail qui peut être complémentaire ou substituable au salaire. En négligeant la nature endogène et spécifique à l'état de l'estime de soi, une approche de statistiques suffisantes peut appeler, à tort, à une expansion de l'assurance-chômage. Le troisième chapitre analyse la relation entre l'éthique au travail et la décision de toucher des prestations en cas de chômage avec un modèle de recherche d'emploi où les parents transmettent une estime de soi au travail. Augmenter les allocations chômage ou baisser le coût du recours augmente la probabilité de toucher des prestations, tandis que diminuer le coût de recherche d'emploi diminue les taux de chômage et de participation via une augmentation de l'éthique au travail (pour un risque chômage plus faible), entraînant une stigmatisation du chômage.