thesis

Neuromarqueurs décisionnels et motivationnels du jeu pathologique

Defense date:

Dec. 10, 2019

Edit

Disciplines:

Abstract EN:

It is known from a long time that gambling disorder population suffers from a decision-making impairment, as evaluated by the "low Gambling Task" (IGT). Recently, the impact of motivation in gambling disorder has been mentioned. In thie context, the aim of the preser work was to clarity if decisional and motivational neuromarkers could constitute a reliable indicator to develop a gambling disorder. In first step, we inclued healthy volunteers in the aim to validate the motivational indicators of two Event Related Potentials (ERPs), the stimulus preceding negativity and the P300. thus, this first step led to define the link between motivation and decision-making in behavorial and neurophsysiological way. In addition, the P300 appeared to be an excellent indicator of motivation and reward sensitivity. We included video pokers players whose risk level to develop and excessive gambling was controlled. Preliminary data from thie gambler population conclude to a link between the inability to develop a successful strategy at the IGT and the risk to develop an excessiv gambling activity. All gamblers showed lesser motivation at the "Effort Expenditure for Reward Task". Whereas gamblers with a low risk to develop a gambling disorder showed a blunted P300, a neural marker of reduced interest about outcomes and a lesser motivation gamblers with high risk showed a P300 amplitude testifying of a great interest to immediate outcomes and a strong motivational level. It addition, the P300 amplitude was correlated to the risk level to develop a gambling disorder. At the end of this work, the P300 appears to be a reliable biomarker in the risk evaluation of gambling disorder. The pursuit of our investigations should confirm ou hypothesis.

Abstract FR:

Les altérations des capacités décisionnelles évaluées par l’« Iowa Gambling Task » (IGT) sont connues depuis longtemps dans la population des joueurs pathologiques. Plus récemment, le rôle de la motivation dans l’activité de jeu pathologique a été soulevée. Dans ce contexte, l’objectif de cette thèse est de préciser si les neuromarqueurs décisionnels et motivationnels peuvent constituer des indicateurs fiables du risque de développer une activité de jeu pathologique. Pour répondre à ce questionnement, nous avons inclus des joueurs de poker en ligne dont le niveau de risque de développer une activité de jeu pathologique est contrôlé. Avant de procéder à l’analyse en population spécifique, nous avons inclus des volontaires sains afin de décrire les variations et les intrications des capacités décisionnelles et motivationnelles au sein d’une population exempt de toute pathologie. Nous avons ainsi identifié deux PE indicateurs du niveau motivationnel : le « Stimilus Preceding Negativity » (SPN) et la P300. Cette première étape nous a permis d’établir les liens entre les différents niveaux motivationnels et les performances à l’IGT. Plus particulièrement, la P300 apparait être un excellent indicateur de l’engagement à la bonne réalisation de la tâche, mais aussi un témoin de la sensibilité aux récompenses immédiates. Les données préliminaires issues de notre population de joueur a mis tout d’abord en évidence que plus les joueurs présentent de mauvaises performances à l’IGT, plus ils sont à risque de développer une activité de jeu pathologique. L’ensemble des joueurs montrent de faible niveau de motivation lors de la passation de l’« Effort Expenditure for Reward Task » . Alors que les joueurs à bas risque montrent un profil neurophysiologique en accord avec leurs résultats comportementaux, c’est-à-dire un émoussement de la P300, les joueurs qui présentent un risque élevé de développer une activité de jeu pathologique ont une amplitude de P300 qui témoignent d’un traitement important du résultat immédiat et d’un haut niveau motivationnel. De plus, nous montrons que l’amplitude de la P300 est corrélée au niveau de risque de développer une activité de jeu pathologique. Au terme de ce travail, la P300 semble être un biomarqueur de choix dans l’évaluation du risque de développer une activité de jeu pathologique. La poursuite des inclusions et de nos investigations devrait permettre de confirmer cette hypothèse.