thesis

Coopération et décisions collectives

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Aix-Marseille 3

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The public choice analysis is a criticism of collective decision mechanisms as well as a solution to these inefficiences. The issue laid off and the given solution hinge on the definition of rules. The latter may be efficient or not whether agents do respect them or not. If results are inefficient, we should conclude agents do not cooperate, while the very existence of collective decision rules assumes cooperation. As a result, either positive or normative aspects of public choice analysis have to be rejected. Coperation would be a trivial conclusion if results were efficient. However, whether collective decision mechanisms aim at defining a common preference or pooling ressources for a common production, agents can not be induced to cooperate because a rational action implies a strategic behavior. The public choice analysis assumes a constitutional definition of rules could be a solution to the lack of cooperation. Cooperation would be achieved through contract. Nonetheless, whatsoever the decision rule, majority or dictatorship, agents behave non-cooperatively. In either cases, they invest ressources to alter the distribution of incomes. Individual welfare diminishes. As a result, agents choose rules not to comply with them. Unless they act irrationnaly, this proposal is not valid. The cooperative foundations of collective decisions are still a puzzle. In fact, compliance with rules has to be integrated in a larger framework : the nature of interests. Only if they have complementary interests, agents naturally cooperate. Under this assumption, agents buildup coalitions to give information to their competitors about their complementarity degree

Abstract FR:

L'analyse des choix publics constitue une critique des mecanismes collectifs de decision et apporte un correctif a ces inefficiences. Le probleme pose comme la reponse donnee reposent sur la definition des regles. Selon les cas, les regles peuvent etre efficientes ou non. Selon les cas, les agents les respecteraient ou pas. Or, si les resultats sont inefficients, force est de constater que les agents ne cooperent pas, alors meme que l'existence des regles collectives suppose la cooperation. Ainsi, soit les aspects positifs soit les aspects normatifs de l'analyse des choix publics sont errones. Si les resultats des choix collectifs etaient efficients, la cooperation serait une consequence triviale. Mais, qu'il s'agisse de definir une preference commune ou de proceder a une production collective, les agents peuvent ne pas etre incites a cooperer, car l'action rationnelle induit des comportements strategiques. L'analyse des choix publics suppose qu'une redefinition des regles collectives de decision et de l'ensemble des alternatives permettent de pallier le manque d'incitation a cooperer. Le contrat serait donc la base de la cooperation. Mais, que la regle soit majoritaire ou dictatoriale, le comportement des agents est non cooperatif. Dans les deux cas, ils investissent des ressources afin de modifier la distribution des revenus. Le niveau de bien-etre de se reduit. Des lors, une conclusion s'impose : les agents choisissent des regles pour ne pas les respecter. A moins de supposer un comportement irrationnel, cette proposition ne peut etre valide. Les fondements cooperatifs des decisions collectives restent une enigme. En fait, le respect des regles s'integre dans une problematique plus large : la nature des interets. Ce n'est que si leurs interets sont complementaires que les agents seront naturellement incites a cooperer. Sous cette hypothese, les agents forment des coalitions afin d'informer leurs adversaires du degre de complementarite de leurs interets