thesis

Réseaux et géographie dans l'organisation industrielle : Essai appliqué a l'industrie électronique japonaise.

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Notre thèse a permis d'établir un certain nombre de résultats tant théoriques qu'empiriques. Sur le plan théorique, nous avons pu établir deux séries de résultats. En premier lieu, nous avons montré que les firmes constituent des réseaux pour deux raisons. D'une part, ils permettent d'échapper aux économies externes négatives, issues des stratégies de désintégration verticale, de l'incertitude de l'environnement et de l'accroissement des transactions inter-firmes. Ces premiers réseaux s'expliquent dans le cadre de l'analyse transactionnelle et sont de nature défensive. D'autre part, nous avons montré que les réseaux reposant sur la confiance et des relations de long terme, permettent d'obtenir des économies de réseau et des indivisibilités grace aux interconnexions et à la réalisation d'une action collective. Ces réseaux sont des entités a part entière et appeles réseaux d'action. Les seconds résultats théoriques concernent la discussion sur le role de la proximité. On pourrait croire que la proximité physique est nécessaire au fonctionnement des réseaux, car elle peut aussi favoriser l'obtention de rendements croissants sous la forme d'économies d'agglomération, qui dans certains cas sont des économies de réseau localisées. Mais, nous avons montré que la proximité physique n'est pas indispensable au fonctionnement de l'ensemble des réseaux. Ainsi, dans les relations de partenariat, la cohérence des localisations est plus importante que la proximité physique. Sur le plan empirique, nous avons pu établir les résultats suivants. Dans le cas des firmes japonaises de l'industrie électronique, nous avons montré que les relations de sous-traitance correspondent a des réseaux d'action, car les interconnexions entre les partenaires favorisent l'obtention d'indivisibilités et d'économies de réseau, via les transferts d'équipement et de personnel et par les associations coopératives, mais, contrairement a l'image du "modéle" japonais, nous avons montré que la cohérence importe plus que la proximité physique. L'étude des transplants en Europe et les performances différenciées confirment ces deux points. Nous concluons donc que les réseaux constituent la principale modalité de l'organisation industrielle des firmes japonaises et que la proximité physique des membres du réseau n'est pas nécessaire.