thesis

Dynamiques concurrentielles et particularités nationales dans le cas de la biotechnologie

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Toulouse 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This work is based on the economics of innovation approach and it analyses the impacts of the new biotechnology techniques on the competitive dynamics of involved markets, at a sectoral and firm level. At the end of the 70's and beginning of the 80's, many analysts considered the new biotechnologies as a threat for some industries. The revolutionary potential of these techniques was seen as capable to restructure traditional markets and to entail completely new ones. At the same time, this condition was also considered as an opportunity to less developed countries, in the sense that these countries could profit from the related new technological opportunities. At the middle of the 80's these assumptions were reviewed and by that time almost all established companies in implicated sectors were already involved with biotechnology investments. At the beginning of the 90's, biotechnology became a new source of competition in some important markets, as pharmaceuticals and seeds. However, the paths of biotechnology development were, in many aspects, shaped by the specificities of firms, markets and industries, besides, of course, the particularities of the related regulatory frameworks, for instance, it is quite evident the different performance between the pharmaceutical industry and the agro-food area, which indicates different conditions and stimulus inside the markets in order to exploit those technological opportunities. It is also worth enforcing the role of the national innovation systems to define the form, the degree and the directions of biotechnology development.

Abstract FR:

Ce travail s'inscrit dans le courant de l'économie de l'innovation et analyse la question de la dynamique des marchés, de l'organisation industrielle, ainsi que le changement technologique suscitée par les nouvelles connaissances entrainées par l'incorporation et le développement de la biologie moléculaire dans les routines de r&d et de production des institutions. Considérée dans les années soixante-dix comme un ensemble de techniques de base biologique capables de provoquer une restructuration dans l'organisation industrielle et dans les relations entre les pays développés et les pays moins développés - à travers, entre autres, un type distinct d'organisation (les nouvelles entreprises de biotechnologie), de nombreuses et distinctes formes d'interactions entre les institutions et l'exploitation des "fenêtres d'opportunités" -, la biotechnologie moderne s'est, cependant, imposée différemment. En effet, dans les années 90, la biotechnologie est plutôt envisagée comme un facteur d'opportunité technologique (une des dimensions évoquées par un certain régime technologique) et, dans ce cas, comme une source d'avantages concurrentiels par plusieurs marchés, notamment les marchés de la pharmacie et des semences. Pourtant, cette logique technico-concurrentielle suit une certaine cohérence dans son processus d'évolution assez proche, d'ailleurs, de différentes dynamiques des marchés. Ainsi, les conditions spécifiques et les caractéristiques intrinsèques des segments industriels qui font partie du secteur de la santé humaine, offrent un cadre plus propice pour l'exploitation des opportunités technologiques ouvertes par la biotechnologie que les conditions spécificités liées aux segments qui composent le secteur agricole. Il faut, également, prendre en considération les particularités reliées aux systèmes nationaux d'innovation, puisqu'il y a aussi à ce niveau d'agrégation d'importants aspects qui expliquent les différences dans le développement de la biotechnologie moderne entre les pays, comme c'est le cas du Brésil et de la France.