Politique de transports urbains et mobilisation quotidienne de la main-d'oeuvre : l'intégration transports publics - transport-employeur, dans le cas d'Alger
Institution:
Aix-Marseille 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The aim of this research is to assess the efficiency of public transport and company-owned transportation in relation to the home-work travel needs in Algiers industries. Investment in transport had been neglected by the SAD (Algerian Strategy for Development) in the seventies. At the same time, land planning has encouraged a large increase in activities and population concentration along the main Algerian coastal regions. The capital city and its surrounding area would therefore be particularly hit by these economic and planning choices, which lead to a continuous degradation of the transportation environment. Algerian companioned transportation opportunities could be an efficient response to the situation, by offering transportation means to their employees. In France, the provision of transportation by companies for their personnel is part of their strategy for recruiting and managing staff. Its importance has decreased since 1980. When it reached 5% of the modal split. In the Algiers area, this trend concerns more thane 60% of home-work trips in industry (140. 000 jobs) and implies relevant means of transportation (over 6. 000 vehicles). It appears interesting to move the analysis for: the job market economics towards the field of land use and transport economics.
Abstract FR:
La marginalisation du secteur du transport par la stratégie algérienne de développement des années 60-70 (SAD) a accentué les distorsions découlant de l'absence d'une politique en matière d'aménagement du territoire, notamment au niveau des pôles urbains du littoral. Sous les effets conjugues de l'exode rural et de l'industrialisation post-indépendance, Alger et la plaine de Al Mitidja ont progressivement concentre une grande part de la population, des activités et de l'emploi du pays, sans bénéficier pour autant des infrastructures d'accompagnement nécessaire, notamment en matière de transport. Ainsi, au niveau d'Alger et de l'algérois, les transports urbains se sont trouvés de plus en plus dans l'incapacité de répondre à des besoins multipliés en matière de mobilité des personnes. Les chutes du prix du baril de pétrole et du dollar, au milieu des années 80, sont intervenues pour fermer toute perspective immédiate à une hypothétique "réhabilitation des transports en commun misant sur le métro". Tel est le contexte général qui situe notre réflexion pour la définition d'une stratégie pour les transports urbains de la capitale algérienne. La conjoncture, défavorable à la mise en chantier de solutions et d'infrastructures coûteuses (échec du projet de métro d'Alger) suggère la rentabilisation et la valorisation des opportunité existantes, la concrétisation de l'option pour les transports en commun et la satisfaction prioritaire des besoins de déplacements déterminés par le motif travail.