thesis

Stratégies publiques et compétitivité bancaire en France

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This dissertation showed two complementary views, theoretical and empirical, to understand the public authorities part in banking system where competition was growing. The theoretical analysis stressed on differents sights of the authorities strategies ; with the study of the banks balances of the years 1979, 1985 and 1987, the empirical analysis recorded banking behaviors linked with public strategies. Through the period considered, it seemed that the mutations instigated by the authorities tried to reduce organisational binds to facilitate activities choices depending on the profitability. This behavior promoted securities activities entered or non entered in the balances, and discouraged traditional banking activities with customers. Considering th theoretical conclusions the profitability efficiency is not to be hope in such a manner. There might be some dommage if speculative activities would discourage traditional banking activities. Such a banking behavior would traduct a deficiency of responsability in regard of the stability of the financial system and especially the money and would create a situation where the lender of last resort insurance would meet moral hazard problem.

Abstract FR:

Cette thèse véhicule deux perspectives complémentaires, une théorique et une empirique, destinées à appréhender le rôle des autorités publiques au sein du système bancaire ou la concurrence s'affirme. L'approche théorique a permis de mettre l'accent sur différents aspects des stratégies des autorités ; l'approche empirique, elle, expose une analyse ponctuelle effectuée à travers l'étude de bilans des banques sur trois années 1979, 1985 et 1987. Elle s'efforce aussi d'enregistrer les transformations des comportements bancaires qui peuvent témoigner de l'impact des stratégies publiques. Au cours de la période d'étude, il semble que les mutations impulsées par les autorités aient contribuées à desserrer les contraintes d'origine organisationnelle, qui constituaient un obstacle aux comportements bancaires de sélection d'activités pour une meilleure rentabilité. Ce comportement s'affirme être plus favorable aux activités liées à la détention de titres ou aux engagements hors bilan qu'aux activités clientèles, qui pourtant rendent compte d'une vocation traditionnelle du système bancaire français. La radicalisation du phénomène au nom de l'amélioration de la rentabilité des établissements, n'est pas à espérer. Des activités hautement spéculatives ne doivent pas prendre le pas sur l'ensemble des activités traditionnelles des banques. Un tel phénomène ne serait que la traduction d'un manque de responsabilisation des établissements vis à vis de la stabilité du système financier et de la monnaie. L'assurance du prêteur en dernier ressort serait ainsi la proie de phénomènes de "hasard moral".