Gouvernance et croissance économique en Afrique subsaharienne
Institution:
NiceDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
In 2007, the population of Sub-Saharan Africa was estimated around 11. 5% of the world population. For the same year, the African Gross Domestic Product represented, however, only about 1. 5% of the world GDP. Besides, according to the World Bank projections, 46% of Africans will live on less than one dollar per day in 2015 and over 70% on less than two dollars per day. The current situation in which Sub-Saharan Africa is struggling can no longer be explained by the effects and defects of colonization, triangular commerce, or climatic conditions. The failure of the African development calls upon economic science, the successive paradigms of which turned out not to be able to set Africa along a path of sustainable growth. The subject of this dissertation is to attempt to prove that, in order to be pertinent, the debate on the failure of development policies in Sub-Saharan Africa should be, despite constraints linked to the “Westphalian” system, centered on the deficiencies of post-colonial State and therefore on “public governance”.
Abstract FR:
L’Afrique subsaharienne avait, en 2007, une population estimée à 11,5% de la population mondiale. Le PIB africain ne représente pourtant, la même année, qu'environ 1,5% du PIB mondial. En outre, d’après la Banque Mondiale, 46% des Africains vivront avec moins d’un dollar par jour en 2015 et plus de 70% avec moins de deux dollars par jour. La situation actuelle, où se débat l’Afrique subsaharienne, ne peut plus être expliquée par les effets et méfaits de la colonisation, du commerce triangulaire ou des conditions climatiques. Cet échec du développement africain interpelle la science économique, dont les paradigmes successifs se sont révélés incapables de mettre l’Afrique sur un sentier de croissance durable. L’objet de cette thèse est d’essayer de démontrer que, pour être pertinent, le débat sur l’échec des politiques de développement en Afrique devrait être, malgré le système « westphalien », centré sur les déficiences de l’État post-colonial et donc sur la gouvernance publique.