thesis

Actionnariat, comportement et sélection des entreprises roumaines en transition

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 12

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Romania has undergone a gradual reform. The corporate ownership has been impacted by a privatization process based on various methods. Following a decade of transition, the shareholding of the largest Romanian companies confirms that some ownership forms that were initially considered as temporary have survived. Such conditions allow conducting research on the links between ownership and firms’ adjustments. Some restated financial data related to a sample of Romanian furniture companies are used to assess ownership effects on firms’ performance. The impact of macroeconomic instability is taken into account. The labour and wages adjustments are determined. Management-Employee Buy-Out companies have achieved a significant performance and the expected dissipation of added value is not observed. The outsider-owned companies’ performance is highly variable, which may be explained by the unselective privatization process. The analysis goes more in-depth by comparing employee-owned firms to newly-established and outsider-controlled companies. A sample of 730 firms is analyzed. The behaviour patterns in terms of production, labour, surplus distribution and financing strategies are analyzed over a five years period. The labour force and wages adjustments do not confirm the risks that are often associated to employee-owned companies. Those firms are less profitable than the newly-established and outsider-controlled ones, while their performance is less variable. Their financing strategies are less risky too. Employee ownership should not be neglected under conditions that can be compared to transition.

Abstract FR:

La Roumanie a connu une réforme graduelle. La propriété des entreprises y est marquée par une privatisation aux modalités variées. La structure de propriété après une décennie de transition confirme la persistance de formes de propriété initialement présentées comme transitoires. Cette structure est favorable à l’étude de la relation entre propriété et comportement des entreprises. Des données financières portant sur un échantillon d’entreprises produisant des meubles permettent d’étudier, après un retraitement systématique, la relation entre performance et actionnariat. L’impact de l’instabilité macroéconomique est quantifié. Les ajustements de la main d’œuvre et des salaires sont déterminés. Les entreprises privatisées en faveur des employés ont une performance honorable et la dissipation attendue de la valeur ajoutée n’est pas observée. La variabilité des résultats obtenus par les entreprises à contrôle outsider est imputée aux biais du processus de privatisation. L’analyse est approfondie en comparant les comportements d’entreprises contrôlées par des employés à ceux de firmes nouvellement créées. Un échantillon de 730 entreprises est étudié. Les comportements en termes de production, de main-d'œuvre, de choix de distribution et de financement sont analysés sur une période de cinq ans. Les ajustements des effectifs et des salaires ne confirment pas les risques souvent associés au contrôle employé. La rentabilité des entreprises à contrôle employé est certes plus faible que celle des firmes nouvellement créées, mais est moins volatile. Leurs stratégies de financement sont moins risquées. La propriété employée ne peut être négligée dans des contextes comparables.