thesis

Chocs monétaires et asymétries en Union monétaire : une analyse empirique

Defense date:

Jan. 1, 2002

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Institution:

Rennes 1

Disciplines:

Abstract EN:

With the creation of the EMU the fear of monetary authorities is that an interst rate increase produces an uneven distribution of output losses betwen members states. The aim of this thesis is therefore to clarify the real effects of monetary policy in the eight main European countries. The first part presents the roots for such asymmetric effects. Indeed, the nominal convergence seems reinforced within the Euro zone. Nevertheless, the economic structures are still heterogeneous both at the level of the banking structures and at the level of the labour markets. The second part of this work consists to measure the effects of monetary shocks by using Cover's approach [1992] over the period 1980/1998. Besides, we compare two distinct monetary regimes : the EMS (one function of reaction for each national central bank) and a monetary union (only one function, the one of the ECB). Moreover, we distinguish first anticipated monetary shocks from not anticipated shocks and then positive and negative shocks. We show that the anticipated shocks are not significant. The tests also confirm the asymmetry of the effects of not anticipated monetary shocks under the EMS and within Monetary Union. Besides, asymmetries between responses of the countries persist within Union. The third part of this thesis tries to determine if inflation rate plays a determinant role in these asymmetries in France but also in Italy within a nonlinear framework. This quetion is tackled under two angles. The first one consists in modelling the inflation rate like a Markov regime switching model. The second method consists in detecting inflation thresholds. These two tools highlight the role of the inflation. Moreover, the influence of negative monetary shocks seems to grow with inflation. Lastly, inflation thresholds are detected and highlight an interest rate multiplier which is differnet according to inflation.

Abstract FR:

Avec la création de l'UEM, les autorités monétaires craignent qu'un choc monétaire commun ait des effets réels asymétriques entre les pays. L'objet de cette thèse est donc de clarifier les effets réels de la politique monétaire dans huit pays européens. La première partie présente les sources possibles de tels effets asymétriques. En effet, la convergnece nominale s'est renforcée au sein de la zone euro. Néamoins, des hétérogénéités existent entre les pays tant au niveau des structures bancaires que sur les marchés du travail. L'objectif de la deuxième partie est de comparer les transmissions des chocs monétaires à partir de l'approche de Cover [1992] sur la période 1980-1998. De plus, nous comparons deux régimes monétaires distincts : le SME (une fonction de réaction pour chaque banque centrale) puis une Union monétaire fictive (une seule fonction de réaction, celle de la BCE). Par ailleurs, nous distinguons d'une part, les chocs monétaires anticipés des chocs non anticipés et d'autre part, les chocs expansionnistes des chocs restrictifs. Nous montrons d'abord que la composante anticipée semble peu significative. Ensuite, les test confirment l'asymétrie des effets des chocs non anticipés positifs et négatifs dans chaque pays sous le SME et en Union. De plus, les différences de réaction entre les pays persistent en Union, La troisième partie de cette thèse a pour ambition de déterminer, dans un cadre non linéaire, si le taux d'inflation joue un rôle déterminant dans ces asymétries en France et en Italie. Cette question est abordée sous deux angles. Le premier consiste à modéliser le taux d'inflation comme un processus de Markov. La seconde méthode consiste à déceler des seuils d'inflation. Ces deux outils mettent en évidence que l'influence des chocs monétaires négatifs semble croître avec l'inflation. De plus, des seuils d'inflation sont décelés et mettent en évidence un multiplicateur de taux d'interêt différent suivant le régime d'inflation.