thesis

Les investissements directs manufacturiers japonais : évolution, déterminants, application à la CEE

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Les implantations productives japonaises dans la CEE reflètent la prospérité et l'efficacité de la spécialisation du Japon. Cette présence, malgré sa faiblesse en termes d'unités et de capitaux, revêt une réelle importance et signification économique et amène à comprendre les déterminants de ces délocalisations. Selon l'analyse synthétique, les pays possèdent un avantage comparatif et les firmes un avantage spécifique. Dès que les deux avantages sont en situation de discordance, l'investissement direct devient un élément avec lequel les firmes doivent compter. L'étude des implantations nipponnes dans la CEE a montré qu'une firme peut être amenée à se délocaliser en situation de concordance. Nous avons alors admis la possibilité de deux types de discordance : discordance endogène et exogène, sur la base de l'origine de la discordance (protectionnisme ou non) et des modalités de reconcordance des firmes dans la CEE (intégration au tissu industriel européen). Les délocalisations provoquées par une discordance endogène se désolidarisent du Japon parce que les conditions de croissance sont meilleures à l'étranger (facteurs de production, inputs, demande. . . ). Les délocalisations sont spontanées. Bonnes "citoyennes", les firmes recherchent des effets de synergie avec leur nouvel espace de production, font peu parler d'elles et ont été les premières à venir s'installer dans la CEE. Les délocalisations provoquées par une discordance exogène sont contraintes par le protectionnisme européen les firmes veulent préserver leurs parts de marché acquises préalablement par le biais des exportations alors que le Japon reste le lieu le plus efficient pour leur production. Ces firmes ne vont pas chercher à s'intégrer profondément dans le tissu productif de la CEE.