thesis

Vitamine D et sclérose en plaques : étude de trois polymorphismes du récepteur humain et effets à long terme d'une carence développementale chez la souris

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Aix-Marseille 2

Disciplines:

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Abstract EN:

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Abstract FR:

De nombreuses études épidémiologiques, cliniques et expérimentales suggèrent que la vitamine D et son récepteur, facteurs à la fois génétiques et environnementaux, pourraient jouer un rôle majeur dans l’étiologie de la Sclérose en plaques (SEP). L’objectif principal de ce travail a été de rechercher comment un dérèglement du métabolisme de la vitamine D pourrait conduire à une susceptibilité accrue à la SEP. Dans une première étude, nous avons recherché une éventuelle association entre trois polymorphismes dans la région promotrice du gène du récepteur humain de la vitamine D et la SEP, sur une population française de 600 trios. Les résultats ont été négatifs. En revanche, nous avons confirmé un effet date de naissance sur le risque de développer la SEP. Dans une deuxième étude, nous avons modélisé l’effet date de naissance chez des souris en instaurant une déficience en vitamine D (DVD) chez les femelles gestantes. A l’âge adulte, la descendance (F1 DVD) a été immunisée avec un peptide myélinique (modèle de l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale, EAE) et nous avons constaté qu’elle développait de manière plus tardive des symptômes moins sévères. Cette résistance à la maladie s’accompagne d’une surexpression du récepteur de la vitamine D et de protéines de stress (Heat shock protein). Dans une troisième étude, nous avons observé que les souris issues de mères carencées présentent des ventricules latéraux plus petits ainsi qu’une diminution des performances dans un test de mémoire associative. Nos résultats indiquent que la vitamine D module le risque de développer la SEP mais les mécanismes impliqués dans ce phénomène complexe restent à élucider.