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Définitions formelle et fonctionnelle de la monnaie : grille de lecture pour les théories monétaires de I. Fisher, de J.M. Keynes et de K. Marx

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Money is an ambivalent concept and so, has to be defined in its double dimension, flow and stock one. But, besides some exception, the large numbers of definition of the money has been one-dimensional and inclined for either the stock aspect (formal definition) or the flow aspect (functional definition). In this context, the thesis suggest a bi-dimensional definition of money in the form of table containing jointly the two defining dimensions of money, form and function. Instead of setting up analytical and operational model, we have tried, for the purpose of more large implications, its applications to the releadings of some old authors whose monetary theory hinge on the problem of ambivalence. That is the case of I. Fisher, J. M. Keynes and K. Marx. For I. Fisher, the problem lies implicit is his cycle theory. J. M. Keynes has gone farther in analytical point de view, but it is doubtful that his arguments are convincing. Finally, it would be K. Marx who gives the most fertile way in the methodological point of view.

Abstract FR:

La monnaie est une notion d'emblée ambivalente et donc, doit être définie dans sa double dimension de flux et de stock. La plupart des controverses sur la monnaie tenaient largement à ce sujet. A quelques exceptions près, leurs définitions de la monnaie étaient unidimensionnelles, privilégiant soit l'aspect stock (définition formelle), soit l'aspect flux (définition fonctionnelle). La thèse propose donc une définition bi-dimensionnelle sous forme du tableau ou les deux dimensions définissant la monnaie, forme et fonction, interviennent conjointement. Au lieu de construire un modèle de nature analytique et opératoire, la thèse envisage l'application aux relectures des auteurs dont les théories monétaires gardent certaines traces de l'ambivalence monétaire. C'est le cas de I. Fisher, de J. M. Keynes et de K. Marx. Chez I. Fisher, les deux aspects restent implicites dans sa théorie de cycle et ce, malgré la fécondité de ses intuitions. J. M. Keynes, surtout dans sa notion de "motif de financement", est sans doute le plus avance du point de vue analytique, sans arriver pour autant a une explication convaincante. Enfin, c'est K. Marx avec sa notion de l'équivalent général qui nous semble le plus fructueux du point de vue méthodologique.