thesis

Le redeploiement industriel en france : un essai de mesure et d'analyse

Defense date:

Jan. 1, 1986

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Disciplines:

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Abstract EN:

In the first part, the analysis of the methodological problems relating to the study of industrial structures shows evidence of inadequacies in the assessment of the state of productive structures, of limits and shifts in the information system, of distinctive features and limits in the methodological field (time and space factors,. . . ). The global test made at level 40 on the insee scale with the selected indicators (production, home market, penetration and extraversion rates, employment) confirms the relevance of questioning the state of the french industrial productive structures and the distortion of industrial structures. In the second part, on the basis of more detailed levels of nomenclatures, the existence of many "holes" and "wants" is being confirmed. This state of affairs can be explained by a dynamics of foreign penetration together with the extraversion dynamics of national production. The process of a growing gap between supplies and outlets on french soil should not hide sector-based differentiations (cf the particularly marked recessive dynamics for the heart of productive structures). The chain losses require the assessment of the dynamics of an industry, taking into account the conditions of production (production means and "goods-components"). The lack of consistency in the industrial structuring is made manifest. However, there does not appear a clearout specialization, either by "major branches" or with regard to other categories (eg. Top and bottom ends of range). One must, however, take note of important intersecting flows of theoretically similar goods. The extent of these crossing flows made us come back, in the third part, to the analysis of transnational groups and firms and to the importance, with the development of subcontracting, of the segmentation of production processes.

Abstract FR:

Dans une premiere partie l'analyse des problemes methodologiques afferents a l'etude des structures industrielles met en evidence les insuffisances des bilans sur l'etat de l'appareil productif, les limites et les biais du systeme d'information, les particularites et les limites du champ methodologique (periode, espace, prise en compte exclusive de "l'industrie au sens restreint" et non de l'ensemble des composantes productives d'un systeme productif,. . . ). Le test global realise au niveau 40 de l'insee avec les indicateurs retenus (production, marche interieur, taux de penetration et d'extraversion, emploi) confirme la pertinence d'une interrogation sur l'etat de l'appareil productif francais et de la deformation des structures industrielles. Dans la deuxieme partie, en retenant des niveaux de nomenclatures plus detailles, l'existence de nombreux "trous" et "manques" est confirmee. Cet etat s'explique par une dynamique de la penetration etrangere qui va de pair avec la dynamique d'extraversion de la production nationale. Le processus de desajustement des approvisionnements et des debouches sur le sol francais ne doit pas masquer des differenciations sectorielles (cf la dynamique regressive particulierement marquee pour le coeur de l'appareil productif). Les disparitions en chaine necessitent d'apprecier la dynamique d'une industrie en tenant compte des conditions de production (moyens de production et des "composants-marchandises"). L'absence de coherence de l'appareil productif est patente. Toutefois il n'apparait pas une specialisation franche, que ce soit par "grandes branches" ou par rapport a d'autres categories (ex: hauts et bas de gamme). Par contre il faut noter d'importants flux croises de produits a priori similaires. L'importance de ces flux croises conduisent a revenir dans la troisieme partie sur l'analyse des groupes et des firmes transnationales et sur l'importance de la segmentation des processus de production avec le developpement de la sous-traitance.