Systèmes financiers différenciés et financement des déficits budgétaires en économie ouverte
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
An historical recalling and a review of the whole works which have initiated the improved the bipolar concept of overdraft-economy and auto-economy, enable to catch a differentiation form foundation for financial system of which a new definition as criteria classification is proposed. The frontiers permeability incidence is took up through this approach. During the second part, these definitions allow to demonstrate that fiscal deficits founding methods can, like financial mechanisms in which they take place, noticeably be dissimilar according as the system is an overdraft economy or an auto-economy: later than a review of the manifold public founding methods, it is demonstrated that, in auto-economy, a sound fiscal deficits financing cannot be reached but learnedly apportion potentially inflationist and potentially crowding out effects productive instruments, while, in overdraft economy, more typically inflationists solutions can be completed, for the most pure cases, by the release of the very beneficient “dam affect” transferable securities debt’s recovering). This adjustments analysis reaches his whole complexity with the ceaselessly moving anticipations influence, like with the growing financial systems international interdependence, which leads to a progressive homogeneity of the nationals financial mechanisms. During the third part, an empiric investigation enable to put into practice the classification method of which the necessity has been demonstrated, in theoretical way, during the second part. And so, France appears like an overdraft economy, which, under a “dam effect” action, is drawing nearer to the auto-economy state. Lastly, United Kingdom is an equivocal case because of the influence of his privileged role in the inexorably extending international integration phenomenon.
Abstract FR:
Un rappel historique et un compte rendu de l’ensemble des travaux qui ont initié puis enrichi le concept bipolaire d’économie d’endettement et d’économie de marchés financiers, permettent de maîtriser les fondements d’un mode de différenciation des systèmes financiers dont il est proposé une nouvelle définition ainsi qu’une classification des critères. Cette démarche prend en compte l’incidence de la perméabilité des frontières. Ces définitions permettent, en deuxième partie, de démontrer que les méthodes de financement des déficits budgétaires peuvent, à l’image des mécanismes financiers dans lesquels celles-ci s’inscrivent, différer très sensiblement selon que l’on se situe en économie d’endettement ou en économie de marchés financiers : après un recensement des différents modes de financement dont dispose l’État, il est établi qu’en économie de marchés financiers, une saine couverture des déficits publics n’est possible qu’au prix d’un savant dosage entre financements potentiellement inflationnistes et financements générateurs d’effets d’éviction, tandis qu’en économie d’endettement, à des solutions plus typiquement inflationnistes peut s’ajouter, dans les cas les plus purs, le déclenchement du très bénéfique « effet d’écluse » (rattrapage de l’endettement obligataire). L’analyse de ces ajustements trouve sa complexité dans l’incidence sans cesse mouvante des anticipations, ainsi que la croissance de l’interaction internationale des systèmes financiers, laquelle agit dans le sens d’une homogénéisation progressive des mécanismes financiers nationaux. En troisième partie, une étude empirique permet d’appliquer à la réalité la méthode de classification dont la nécessité a été démontrée, de façon théorique, en seconde partie. La France apparaît ainsi comme une économie d’endettement qui, sous l’impact d’un effet d’écluse, évolue vers un état proche de celui d’économie de marchés financiers. Le Royaume-Uni, enfin, constitue un cas ambigu car fortement influencé par son rôle dans le phénomène d’intégration internationale qui gagne inexorablement.