Gouvernance, institutions et développement des micro-entreprises : le cas de la Mauritanie
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Bordeaux 4Disciplines:
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Depuis le milieu des années 90, la "bonne gouvernance" s'impose comme nouveau modèle de développement. Elle vise le renforcement administratif et/ou politique de l'État dans un but économique. Soulevant des questions pertinentes, elle offre cependant des solutions difficiles à réaliser, universalistes et occidentalisées. Aussi, le concept néo-institutionnaliste de gouvernance est-il plus robuste. Définie comme le processus d'exercice de l'autorité politique, économique et administrative lors de la régulation socio-économique du pays, la gouvernance insiste sur trois points : 1 : l'État est une organisation où les interêts publics jouxtent les interêts privés des membres, 2 : il interagit avec le secteur privé et la société civile, 3 : grâce au vecteur institutionnel, il modifie les incitations des opérateurs. Appliqué aux micro-entreprises, ce concept dépasse l'approche juirique de la formalisation du secteur informel (De Soto). Il permet de décrire et d'expliquer l'ensemble des relations Etat-petits métiers en Mauritanie en montrant l'interdépendance de leurs évolutions. L'étude conclut qu'en Mauritanie, la majorité des micro-entreprises n'est pas en marge des institutions étatiques. Le principal lien avec l'état est l'impôt (patente) malgré la faible pression fiscale globale et une procédure de taxation inadaptée. . .