thesis

Structure actionnariale des banques, risque et efficience

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Limoges

Disciplines:

Abstract EN:

The objective of this thesis is to analyse the rôle of ownership structure in explaining bank risk and performance and the factors that may modify the relationship. In the first chapter, we examine the theoritical and empirical literature of the implications of ownership structure on the risk and profitability of European banks. We show that higher aquity held by either family or banking institutions is associated with a decrease in asset risk and défault risk. In addition, institutional investors and non-financial companies impose the riskiest stratégies when they hold higher stakes. For publicity held banks, changes in ownership structure do not affect risk-tating. Market forces seem to align the risk-tating behaviour of publicity heldbanks. In the third chapter, we focus on the impact of changes in ownership structure on the efficiency of Asian banks after the 1997 crisis. Our results show that state banks are more cost efficient but are not profit effcient. In contrast, we do not find any differences among publicly held banks regardless of the categoriy of shareholder considered. Our results imply that regulators should take into account the ownership structure in its regulatory policy making particularly for private owned banks. Futhermore, actions to differentiate, the supervisory processes between listed and unlisted banks are important for a more sound and stable banking system.

Abstract FR:

L'objectif de cette thèse est d'analyser le rôle de la structure actionnariale dans l'explication de la prise de risque et de la performance bancaireIl s'agit aussi d'étudier les facteurs susceptibles de modifier la relation entre la structure actionnariale et le risque bancaire. Dans le chapitre 1, nous analysons théoriquement et empiriquement les études sur l'implication de la structure actionnariale des banques en termes de risque et de performance. Dans le chapitre 2, nous testons l'impact de la structure actionnariale sur le risque et la rentabilité des banques européennes. Nous montrons qu'une augmentation des parts d'actions détenues par les familles ou les banques est associée à une baisse du risque de l'actif et du risque de défaut. Nous mettons également en évidence que les investisseurs institutionnels et les compagnies non financières imposent des stratégies plus risquées dans les banques ou ils détiennent des parts élevées. Pour les banques cotées, les modifications de la structure actionnariale n'affectent pas leur comportement de prise de risque. Les forces du marché semblent donc aligner les comportement de prise de risque des banques cotées. Dans le chapitre 3, nous étudions l'impact des changements de la structure actionnariale sur l'efficience des banques asiatiques après la crise de 1997. Nos résultats montrent que les banque d'Etat ont amélioré leur efficience coût même si cela ne s'est pas accompagné d'une meilleure efficience profit. En revanche, nous n'avons pas trouvé de différence en termes d'efficience au sein des banques cotées quel que soit la catégorie c'actionnaires considérée. Nos résultats impliquent que les régulateurs devraient prendre en compte la structure actionnariale dans la conception des politiques réglementaires surtout pour les banques cotées. Par ailleurs, des actions visant à différencier le processus de surveillance des banques cotées et non cotées sont importantes pour une meilleure solidité du système bancaire.