thesis

Financement de la recherche scientifique et croissance endogène

Defense date:

Jan. 1, 2007

Edit

Institution:

Nice

Disciplines:

Abstract EN:

In the first instance the thesis studies two difficulties of financing scientific research. The first concerns the type of financing chosen and the second, the choice of the amount to be financed in an open economy. To study these questions, we have developed an extension of Romer's (1990) endogenous growth model, including a sector of scientific research. Then, we show that financing science by an ad-valorem tax penalise growth. However, this cost may be reduced if complementary policies are engaged. These complementary policies relate to train researchers, competition in the sector of innovation and the choice of a more targeted tax. Concerning the investment to be made in scientific research, we show that this investment depends on the choices made by other open economies, which implies a risk of free riding. We observe that a country disposing of more high skilled labour will met relatively more that a country with less resources. However, we show that, the existence of differences in financing is, in the majority of cases, beneficial for all. We have developed a second theme which studies the best moment for the adoption of new technologies by developing countries. We show that, in the presence of obstacles to the adoption of the technologies, it is not optimal to invest in new technology and increase the total factor productivity until the country reach a certain level of development. We thus show that an economy may be caught in a poverty trap and that a too substantial investment in human capital made lead to waste.

Abstract FR:

Dans un premier temps, la thèse étudie deux grandes difficultés du financement de la recherche scientifique. La première concerne la modalité du financement et la seconde, son montant en économie ouverte. Afin d'étudier ces questions, nous avons développé une extension du modèle de croissance endogène de Romer (1990) incorporant un secteur de recherche scientifique. Au travers de cette extension, nous avons montré que le financement de la science par une taxe ad-valorem pénalise la croissance. Cependant, ce coût peut être réduit si des politiques complémentaires sont mises en place. Elles portent sur la formation des chercheurs, la concurrence dans le secteur de l'innovation et le choix d'une fiscalité plus ciblée. Concernant l'investissement à réaliser en recherche scientifique, nous montrons qu'il va dépendre des choix réalisés par les autres pays en économie ouverte ; ce qui implique un risque d'opportunisme. Nous observons qu'un pays disposant de plus de ressources en travail qualifié investira relativement plus qu'un pays moins doté. Cependant, l'existence de ces différences dans le financement est, dans la majeure partie des cas, bénéfique pour tous. Dans un second temps, la thèse étudie les conditions d'une adoption profitable des nouvelles technologies par les pays en voie de développement. Nous montrons qu'en présence d'obstacles à l'adoption des technologies, il n'est pas optimal de chercher à développer la productivité totale des facteurs. Le développement des nouvelles technologies n'intervient que dans un second temps quand le pays est suffisamment développé. Nous montrons ainsi qu'une économie peut être dans une trappe à pauvreté et qu'un investissement trop important en capital humain peut conduire à un gaspillage.