thesis

Income taxation and the collective representation of the household : theory and empirical evidence

Defense date:

Jan. 1, 2003

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Abstract EN:

The purpose of this dissertation is to consider taxation within the collective representation of the household. The objective pursued is twofold. The first one is theoretical: which implications does the introduction of income taxation have on the 'collective' restrictions and on the identification procedure? Two cases are distinguished whether the budget constraint is convex (a progressive income taxation applies) or non convex (a complete tax-benefit system is considered). The collective model can be extended to a convex budget set in linearizing the budget constraint at the optimum. Testable restrictions are then derived for the general form of the collective model. Similarly to the linear case, the preferences and the intra-household income sharing rule can be recovered up to an additive constant in restricting the functional form of the individual utility functions. In the non convex case, an original way to identify the collective model is developed. It builds on a compound procedure of estimation and calibration. The second objective of the dissertation is empirical: unitary and collective representations are compared by assessing the concrete implications of choosing one rather the other for policy recommendation. Precisely, the aim is to quantify the discrepancies due to the use of a unitary model when assessing the labour supply response to a tax reform and the subsequent impacts on individual welfare. The empirical results, using purely synthetic data (convex case), and the 1998 wave of the German socio-economic panel (non convex situation), show that the unitary model badly predict both labour supply and welfare effects of any tax reform. In particular within household effects, important though, are completely neglected in using the unitary approach.

Abstract FR:

Le but principal de cette thèse est de considérer la taxation au sein de la représentation collective du comportement du ménage. L'objectif poursuivi est double. Le premier est théorique : quelles sont les implications d'une introduction de la taxation sur les restrictions 'collectives' et la procédure d'identification du modèle ? Deux cas sont distingués selon que la contrainte budgétaire est convexe (une taxation progressive des revenus est appliquée) ou non convexe (un système fiscal et social complet est considéré). Le modèle collectif est étendu au cas d'une contrainte budgétaire convexe en linéarisant la contrainte budgétaire à l'optimum. Des restrictions testables pour la forme générale du modèle sont dérivées. De manière identique au cas linéaire, les préférences et la règle de partage intra-familiale des revenus peuvent être identifiées à une constante près en restreignant la forme fonctionnelle des préférences. Dans le cas non convexe, une méthode originale d'identification des préférences et de la règle de partage est développée. Celle-ci est basée sur une procédure mixte d'estimation et de calibration. Le second objectif est empirique. Les représentations unitaire et collectives sont comparées en supposant a priori que les ménages se comportent d'après la rationalité collective. En fait, le but est de quantifier les distorsions dues à l'utilisation d'un modèle unitaire quant à l'effet de réformes fiscales sur les décisions du ménage et son niveau de bien-être. Les résultats empiriques montrent, sur la base de données synthétiques (cas convexe), et de données issues du panel socio-économique allemand (cas non convexe), que le modèle unitaire prédit piètrement aussi bien les aspects positifs que normatifs des différentes réformes fiscales considérées. En particulier, l'effet redistributif interne au ménage, pourtant important, est complètement négligé par l'approche unitaire.