Indétermination dans les modèles de croissance bi-sectoriels : le rôle des préférences
Institution:
Aix-Marseille 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In endogenous cycle theory, equilibrium indeterminacy, which is sufficient condition for the existence of sunspots, may arise because of the presence of external effects affecting either demand or supply. Hence, in two sectors infinite horizon growth models, there exists a mechanism of endogenous fluctuations coming from imperfections of market supply. These market failures arise from positive sector specific technological externalities such that economies of scale are decreasing from private perspective and constant from social perspective. We will deepen knowledge of this mechanism through study of the impact of non unitary capital-labor substitution elasticities which are different in each sector and through study of the impact of a utility function that is concave with respect to consumption and leisure. Then, in order to determine the role of the economies scale in bringing indeterminate equilibria, we will construct a model where returns to scale are not specified. This will allow us to identify two types of mechanism that triggers endogenous fluctuations. The first coming from constant returns to scale at social level and the second coming from increasing returns to scale at social level. Turning to imperfections of market demand, we will show that the presence of consumption externalities of “keeping up with the Joneses” type, in the utility function, is sufficient for generating a locally indeterminate equilibrium. We will also see that this new mechanism can intertwine with that coming from the supply side, giving rise to periodic cycle
Abstract FR:
Dans la théorie du cycle endogène, l’indétermination de l’équilibre, condition suffisante à l’existence d’équilibres à tâches solaires ou sunspots, peut venir de la présence d’effets externes qui affectent les côtés demandes ou offres des marchés. Ainsi, dans le modèle de croissance à horizon infini, à deux secteurs, il existe un mécanisme de fluctuations endogènes, issu d’imperfections du côté offre des marchés. Ces imperfections proviennent d’externalités technologiques positives, spécifiques aux secteurs, telles que les rendements d’échelle soient décroissants au niveau privé et constants au niveau social. Nous approfondirons la connaissance de ce mécanisme en étudiant l’impact d’élasticités de substitution capital-travail, non unitaires et asymétriques d’un secteur à l’autre, puis à l’impact d’une fonction d’utilité concave par rapport à la consommation et au loisir. Ensuite, afin de déterminer le rôle des rendements d’échelle sur la formation d’équilibres indéterminés, nous construirons un modèle à rendements d’échelle quelconques. Cela nous permettra ainsi d’identifier clairement deux types de mécanisme de fluctuations endogènes : celui venant de la présence de rendements sociaux constants et celui venant de la présence de rendements sociaux croissants. Pour finir, dans le cadre d’imperfections du côté demande des marchés, nous montrerons que la seule présence d’une externalité en consommation de type « keeping up with the Joneses », dans la fonction d’utilité, suffit à générer un équilibre localement indéterminé. Nous verrons enfin que ce nouveau mécanisme peut interagir avec celui provenant du côté offre des marchés pour donner naissance à des cycles périodiques.