thesis

Three essays on international trade and globalization

Defense date:

Dec. 17, 2019

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This doctoral thesis revolves around the analysis of international trade in the context of ongoing globalization. Chapter 1 sheds light on the question how offshoring affects low skilled workers in high income countries. By considering the use of foreign production factors in domestic production, the paper shows that low skilled workers are directly and negatively affected by offshoring of low skill intensive tasks. Importantly, the thesis determines a further indirect channel suggesting that low skilled workers might be negatively affected by skill intensive investments in response to tougher foreign competition in value chains of domestic downstream clients. Chapter 2 focuses on the question how trade agreements help middle income countries to integrate in value chains of complex goods produced by high income economies. In this context, it turns out that additional contract clauses related to competition, services, investments and public procurement have ambiguous effects on the extensive and intensive trade margin of complex products. While contract clauses on competition, services and investments positively influence the intensive margin, they are limiting the extensive margin. Inversely, contract clauses on public procurement are found to positively influence the extensive margin, while harming the intensive margin of complex products. Chapter 3 is a joint work with Falilou Fall and Andre Steenkamp. Using data on South African firms, the third chapter shows that South African exporters shift their product mix towards their core product portfolio when there is a positive demand shock at their export destination. Based on this finding, we show that trade policy interventions at destination countries magnify these within-firm adjustments and that these adjustments ultimately lead to a slight productivity increase at the aggregated firm level.

Abstract FR:

Cette thèse de doctorat s’inscrit dans les analyses du commerce international dans le contexte de la mondialisation. Le chapitre 1 analyse comment les délocalisations affectent les travailleurs peu qualifiés dans les pays à hauts salaires. En prenant en compte l’utilisation de facteurs de production étrangers dans la production nationale, la thèse montre que les travailleurs peu qualifiés sont directement et négativement affectés par la délocalisation de tâches nécessitant peu de compétences. Il est important de noter que la thèse identifie également un lien indirect : les investissements à forte intensité de compétences répondant à un renforcement de la concurrence étrangère en aval de la chaîne de valeur pourraient avoir un impact négatif sur les travailleurs peu qualifiés. Le chapitre 2 se concentre sur la question de l’impact de l’intégration dans les chaînes de valeur de biens complexes produits par des économies à revenu élevé sur les pays à revenu intermédiaire, à travers les accords commerciaux auxquels participent. Dans ce contexte, il apparaît que des clauses des accords régionaux relatives à la concurrence, aux services, aux investissements et aux marchés publics ont des effets ambigus sur les marges extensive et intensive d’exportation de produits complexes. Les clauses contractuelles sur les marchés publics influent positivement sur la marge extensive, tout en nuisant à la marge intensive de produits complexes, et inversement pour celles relatives à la concurrence, aux services et aux investissements. Le chapitre 3 est un travail conjoint avec Falilou Fall et Andre Steenkamp. À l’aide de données sur les entreprises sud-africaines, nous montrons que les exportateurs sud-africains rapprochent la gamme de produits qu’ils exportent du portefeuille de produits pour lesquels ils sont les plus compétitifs en cas de choc de demande positif sur leur marché d’exportation. Sur la base de ce constat, nous montrons que les chocs de politique commerciale à destination amplifient ces ajustements au sein de l’entreprise et que ces ajustements de la gamme de produits exportés se traduisent finalement par une augmentation de la productivité au niveau agrégé de l’entreprise.