thesis

La crise du financement de la protection sociale et la crise économique : cas de la France

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Clermont-Ferrand 1

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

During the seventies, the french economy knows some great problems. The general crisis hits some of its most important industries. The financing of its very advanced social system is more and more difficult. Productivity is stagnant and investments are reduced, this situation hits social policy. Politics of budget restrictions influence realised and futur programs of social expenditures and revenues. The slow down of public expenditures is accomplanied by a redistribution of public ressources to chosen priority and activities. The new increase of compulsory levies is progressively disadvantaging households in view of lightening fiscal burden of firms. A new economic start could be the consequence of reducing the part of compulsory levies in the GDP, only efficient however of there is an equivalent cut in social expenditures during the longer period. We must to conciliate economic imperatives and the poursuit of a desired development of social protection by limiting its negative effects on the competitivity of firms and unemployement.

Abstract FR:

Durant les annees soixante dix, l'économie française connait une période difficile. Le système de couverture sociale, alourdi par la lutte contre le chômage est de plus en plus difficile à financer. La productivité marque le pas et les investissements régressent ce qui peut avoir des conséquences néfastes à long terme sur le système social. La politique de rigueur budgétaire façonne les orientations en matière de dépenses et recettes sociales. Le freinage de la croissance des dépenses se fait parallèlement au redéploiement des moyens vers des secteurs et activités jugés prioritaires. Le nouvel alourdissement des prélèvements obligatoires se réalise progressivement au détriment des ménages afin d'alléger les charges dont les entreprises sont redevables. Une relance de la croissance pourrait être envisagée par une réduction du rapport des prélèvements obligatoires au P. I. B. Cette baisse ne saurait être efficace que si elle s'accompagne d'une réduction correspondante et continue des dépenses sociales, inscrite dans une perspective du moyen terme. On doit concilier les impératifs économiques avec la poursuite d'un certain développement de la protection sociale tout en limitant ses effets négatifs sur la compétitivité des entreprises et sur l'emploi.