L'Etat et la compétitivité de l'économie française
Institution:
Clermont-Ferrand 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Problems in competing is a factor which, progressively, has proved itself a veritable restriction on the french economy, ever since trading with other cuntries, and taking into account her difficulties in adapting to new conditions in foreign competition. The aim of this study is to clarify the role of the state relative to show exactly this constraint has evolved. The choice of both exchange and fiscal policy would thus be justified by their important (but not exclusive) role in shaping essential elements (to be found respectively below and above relative prices) of an economy's competitiveness, when exposed, in almost its entirety to foreign competition. The periodical ressort to devaluating has thus revealed itself to be uncertain. Even in the best of cases, devaluation would not permit a purely conjonctural improvement of competitiveness of french companies. The analysis of the relation taxation economic competitiveness has allowed us to make clear the nature of the effects (disincentive and incentive respectively) of the french fiscal policy ; the effects of such fiscal policy would probably not negligible, but they are from exclusive. The empirical and theoretical analysis of these two policies has allowed us to state that, taking the importance of the exogenous factors to the asymetrical relations which exist between France and its main competitors, the evolution of the french economy's competitiveness can be basically explaned by the evolution of its inflation rate and domestic conditions relative to real, potential possibilities for financing the investments of its companies.
Abstract FR:
La "crise de compétitivité" est devenue progressivement une contrainte réelle de l'économie française, depuis que celle-ci s'est ouverte aux échanges exterieurs, et compte tenu de ses difficultés d'adaptation aux nouvelles conditions de la concurrence étrangère. L'objet de cette étude est d'élucider le rôle de l'état dans l'évolution de cette contrainte. Le choix de la politique de change et de la politique fiscale se justifierait alors par leur rôle important (et non exclusif) dans le façonnement des déterminants essentiels (situés respectivement en aval et en amont des prix relatifs) de la compétitivité d'une économie exposée dans sa quasitotalité à la concurrence étrangère. Ainsi, le recours périodique à la dévaluation s'est averé très aléatoire : la dévaluation ne permettrait, dans les meilleurs des cas, qu'une amélioration purement conjoncturelle de la compétitivité des entreprises françaises. L'analyse de la relation fiscalité-compétitivité nous a permis de mettre en évidence la nature des effets (respectivement incitatifs et désincitatifs) de la politique fiscale française. Les effets de cette politique fiscale ne seraient probablement pas négligeables, mais ils sont loin d'être exclusifs. L'analyse théorique et empirique de ces deux politiques nous a permis de constater que, compte tenu de l'importance des facteurs exogenes relatifs aux relations asymétriques existant entre la France et les principaux pays concurrents, l'évolution de la compétitivité de l'économie francaise s'expliquerait fondamentalement par l'évolution de son taux d'inflation et les conditions internes relatives aux possibilites effectives de financement des investissements de ses entreprises.