thesis

Mésofinance : l'extension des activités des institutions de microfinance au segment des petites et moyennes entreprises

Defense date:

Jan. 1, 2015

Edit

Institution:

Rouen

Disciplines:

Abstract EN:

The microfinance industry has witnessed major changes in terms of both supply and demand. This may be observed through the phenomenon of mesofinance, as reflected in the upscaling of the client base of microfinance institutions (MFIs) and the downscaling of the client base of traditional banks. Bridging the gap in the financing of small and medium-sized enterprises (SMEs), situated halfway between traditional banks and MFIs, mesofinance appears to respond to the needs of this type of enterprise. This thesis therefore aims to present the model of mesofinance by studying its inherent mechanisms. It conducts an analysis of different mesofinance experiences, ranging from the source of the mesofinance programmes implemented to their ultimate beneficiaries and intermediary actors. A triangulation of panel data obtained from MFIs and SMEs, mainly sourced from Africa, is then undertaken. The data are collected from the databases of the Microfinance Information eXchange and the Enterprise Surveys of the World Bank. Using econometric models (ordered probit and simple probit), I attempt to show that in order to evolve in a sustainable fashion, the MFIs operating in mesofinance must hold equity funds while assuring a control of their activities through the structure of a savings and credit cooperative. Furthermore, to access the mesofinance funding, small enterprises must rarely resort to an overdraft facility and must have the status of a general partnership. The thesis concludes that the implementation of new MFIs could assure a certain equilibrium in the microfinance sector.

Abstract FR:

L’industrie de la microfinance connaît d’importantes mutations, tant du côté de l’offre que de la demande. Cela peut s’observer via le phénomène de mésofinance qui se traduit par une montée en gamme de clientèle d’institutions de microfinance (IMF), ou par une descente en gamme de clientèle de banques classiques. Pouvant combler le chaînon manquant du financement des petites et moyennes entreprises (PME), qui se situe à mi-chemin entre les banques classiques et les IMF, la mésofinance apparaît comme une réponse aux besoins de ce type d’entreprises. Cette thèse vise donc à présenter le modèle de mésofinance en étudiant les mécanismes qui lui sont inhérents. Pour cela, nous effectuons une analyse d’expériences menées depuis la source des programmes de mésofinance mis en œuvre jusqu’aux bénéficiaires ultimes, en passant par les acteurs intermédiaires. Une triangulation de données de panel d’IMF et de PME, majoritairement issues d’Afrique, est opérée. Les données sont obtenues à partir des bases de données du Microfinance Information eXchange et du groupe Enterprise Surveys de la Banque mondiale. A l’aide de modèles économétriques (probits ordonné et simple), nous tentons de montrer que pour évoluer de manière pérenne, les IMF opérant en mésofinance doivent disposer de fonds constitués de prises de participation tout en assurant un contrôle de leurs activités grâce un statut de coopérative d’épargne et de crédit. Pour accéder au financement en mésofinance, les petites entreprises doivent faire appel au découvert rarement et avoir un statut de société en nom collectif. Nous concluons que la mise en place d’IMF nouvelles pourrait assurer un certain équilibre en microfinance.