thesis

Apport de l'imagerie du tenseur de diffusion dans la prise en charge et la compréhension de la physiopathologie des épilepsies partielles pharmacorésistantes chirurgicales

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Paris 6

Disciplines:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Les épilepsies partielles pharmacorésistantes chirurgicales sont caractérisées par plusieurs éléments. Elles peuvent bénéficier d’un traitement curatif à condition que la zone épileptogène (ZE) ait été correctement identifiée. Elles représentent un modèle d’étude des répercussions tissulaires de l’épilepsie évoluant depuis plusieurs années. Ces deux domaines peuvent bénéficier de l’utilisation de nouveaux outils d’imagerie. L’imagerie du tenseur de diffusion (DTI) est une technique IRM non invasive qui permet l’étude de la microstructure du tissu cérébral in vivo. Elle mesure l’importance et la direction de diffusion des molécules d’eau dans les tissus et apporte des informations supplémentaires par rapport celles obtenues avec les séquences IRM morphologiques classiques. L’objectif de ce travail est d’utiliser l’imagerie de diffusion sur l’ensemble du cerveau pour l’étude de la physiopathologie d’un syndrome bien individualisé représenté par l’épilepsie de la face médiale du lobe temporal (EMLT) avec sclérose de l’hippocampe (SH) et pour aider à délimiter la ZE dans le bilan préchirurgical à l’échelle individuelle. Dans la première étude, nous avons montré dans un groupe de patients homogène avec SH que le retentissement de l’EMLT s’étendait au-delà de l’hippocampe sclérotique, touchant l’ensemble du lobe temporal, les régions extra-temporales et l’hippocampe controlatéral. Dans l’hippocampe controlatéral à la sclérose, les anomalies de diffusion étaient de nature différente de celles de l’hippocampe sclérotique. Dans la seconde étude, nous avons montré que ces anomalies au niveau de l’hippocampe controlatéral étaient réversibles après chirurgie, suggérant un mécanisme fonctionnel. Dans la troisième étude, nous avons montré chez des patients bénéficiant d’un enregistrement par électrodes profondes qu’il existait des anomalies de diffusion focales corrélant avec la ZE et plus particulièrement avec l’activité interictale. Enfin, la dernière étude nous a permis de mieux comprendre la signification de ces anomalies en les comparant à la localisation de l’hypométabolisme en caméra par émission de positons au fluoro-déoxyglucose et à la voxel-based-morphometry. Ces résultats montrent que l’imagerie de diffusion est un outil performant dans l’épilepsie partielle chirurgicale à la fois pour améliorer la compréhension de sa physiopathologie et pour la prise en charge individuelle des patients.