thesis

Etude de l'influence de différentes régions télencéphaliques sur la mise en jeu des neurones dopaminergiques mésencéphaliques dans les processus d'inhibition latente

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Jan. 1, 2006

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Abstract FR:

La schizophrénie est une pathologie neuropsychiatrique caractérisée par une désintégration psychique, qui reflèterait une dysconnexion fonctionnelle entre régions cérébrales intégratives. Une régulation dopaminergique (DA) inadéquate et des altérations anatomofonctionnelles du lobe temporal associées, qui auraient une origine neurodéveloppementale, pourraient contribuer à la dégradation des processus cognitifs comme l’inhibition latente (IL) ou la reconnaissance mnésique, observée chez les patients. Afin de modéliser chez l’animal certains aspects physiopathologiques de la schizophrénie, le but de cette thèse était de préciser le substrat neurobiologique dont la dysconnexion provoque une perte de l’IL, avec l’hypothèse que les structures impliquées participent à la mémoire de reconnaissance. Ainsi, une inactivation transitoire induite in situ par la tétrodotoxine a d’abord été réalisée au niveau du cortex entorhinal (ENT) ou du subiculum ventral de l’hippocampe (SUB) de rats adultes, puis dans une perspective neurodéveloppementale, de l’ENT de rats âgés de 8 jours. Les réponses comportementales d’IL chez l’adulte ont été mesurées dans un paradigme d’aversion olfactive conditionnée et la libération de DA enregistrée simultanément, dans le striatum dorsal (uniquement après blocage adulte) ou le noyau accumbens (partie core et shell dorsomédian), par voltamétrie chez les rats vigiles. Nos résultats montrent que la dysconnexion fonctionnelle de l’ENT ou du SUB adultes ou de l’ENT néonatal, apparaît suffisante pour perturber l’IL et les variations DA. Ces données originales attestent de la pertinence de notre approche de modélisation de la physiopathologie de la schizophrénie.