thesis

L'expérience gabonaise des firmes multinationales : le phénomène et son incidence réelle sur le développement

Defense date:

Jan. 1, 1989

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Institution:

Lille 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The phenomena of multinational firms (mnf) exits in gabon as it is inalmost all the third world countries. Its real repercussion in the case of that country has two aspects : - it has induced, until a very late time, an economic growth beyond all question according to the various evolutions investigated (macro economic agregates, balance of payments, state of gabon incomes and bud- gets, etc). That growth has not induced an improvement of the country economic structure which is always a fondamentaly extrovert primary model beyond compare with any economic structure in western. Unemployment and underemployment have not disapear even if the creation of jobs has not been neglige; the workers wages, the transfer of technology, the various incomes effects expressed in economic terms,. . . Etc, are almost worthless. - in a parallel direction with that economic growth, the phenomena induces, by various means, a great deculturation which, far away of being the begining of setting up a western type of social and cultural basis, increases pauperism among the gabonese and reminds someone of the origin of "underdvelopment". Those two aspects show the phenomena incapability to realise the "development" in gabon; it stands in contrast with the hugeness of its means (capital, human means, perfectly technology, etc. . . ), the faith attached in it by certain authors and its powerfull in exploiting natural resources. So that the realinci indence of the gabon MNF experience is a powerfull raw material exploitation and social and cultural destru- cturation.

Abstract FR:

Le phénomène des firmes multinationales existe au Gabon comme il existe dans presque tous les pays du tiers-monde. Son incidence réelle dans le cas precis de ce dernier pays revêt deux aspects: ce phénomène a induit, jusqu’à une période très récente, une croissance économique incontestable au de diverses évolutions étudiées (agrégats macroéconomiques, balances des paiements, revenus et budgets de l' état gabonais, etc). Cette croissance n'a pas entraîné une amélioration de la structure économique du pays qui reste un modèle primaire foncièrement extraverti n'autorisant aucune comparaison avec une économique quelconque en occident. Le chômage et le sous-emploi n'ont pas disparu même si la création d'emplois n'a pas été négligeable, les salaires des ouvriers, le transfert de technologie, les effets multiplicateurs de divers revenus,. . . Etc, se sont avérés quasiment nuls. - parallèlement a cette croissance économique, le phénomène induit, par divers canaux, une profonde deculturation qui, loin d’être le point de départ d'une base socio-culturelle de type occidental, exacerbe la paupérisation des gabonais et rappelle l'origine du "sous-developpement". Ces deux aspects montrent l’incapacité du phénomène à impulser le "développement" au Gabon; elle contraste avec l’énormité de ses moyens (capitaux, moyens humains, technologie de pointe, etc. . . ), la foi qu'y attachent certains auteurs et sa force a exploiter les ressources naturelles, de telle manière que l’expérience gabonaise des FMN a pour incidence réelle une puissante exploitation des matières premières et une destructuration socio-culturelle.