Transplantation de dérivés neuraux de cellules souches embryonnaires humaines dans un modèle de lésion cérébrale ischémique
Institution:
Paris 6Disciplines:
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Cette étude avait pour objectif de définir les conditions dans lesquelles les cellules souches embryonnaires (CSE) pouvaient être utilisées comme produit thérapeutique pour les lésions neurovasculaires. Nous avons dans un premier temps caractérisé le profil de différenciation d’une lignée de CSE différenciées dans le lignage neural. Nous avons distingué 4 stades de différenciation, appelés progéniteurs neuraux (PGN)-précoces, -intermédiaires et-tardifs, et un dernier stade très différencié, appelé précurseurs neuronaux (PN). Les différents types de PGN et les PN ont été transplantés au niveau striatal chez des rats une semaine après occlusion unilatérale de l’artère cérébrale moyenne (OACMt). Afin d’analyser l’impact de l’environnement ischémique sur l’orientation phénotypique des cellules donnée avant la transplantation, ceux-ci ont été placés dans des lésions sévères ou modérées et chez des animaux sans lésions. Nos résultats montrent que la lésion ischémique a un faible impact sur l’évolution de la différenciation de cellules greffées. Seuls les PGN-précoces ont montré une sensibilité à la lésion qui se manifestait par une meilleure survie mais aussi par une plus grande incidence de tératomes. Dans les autres cas, le schéma de différenciation observé après greffe est celui attendu en fonction de la différenciation des cellules avant leur transplantation. Mis à part le stade PGN-précoce, qu’il est indispensable d’éviter pour la transplantation parce que générateur de tératomes, nous avons identifié un stade générateur de greffes hyperprolifératives, celui de PGN-tardifs. L’hyperprolifération peut cependant être contrôlée a posteriori par un agent anti-tumoral, le Témodal®. La deuxième partie de cette étude a porté sur l’utilisation de nouveaux types cellulaires, les « NSC », progéniteurs développés à partir des CSEh qui représentent des produits transplantables plus homogènes, et les IPS, cellules somatiques reprogrammées en CSEh. Les résultats préliminaires seront présentés en comparaison des résultats obtenus avec les CSEh.