Structural, fonctionnal and behavioural effects of induced retinal degenerations in rod-and-cone-rich rodents
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StrasbourgDisciplines:
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Abstract EN:
In the vertebrate retina, the cells whose role is to detect photons are called photoreceptors. Two types of “classical photoreceptors” (PRs) can be distinguished based on their structure and function: rods and cones. Because of their primordial role in visual acuity, integrity of cones is essential for good vision. The study of physiology and pathology of cones is hence crucial but hampered in classic laboratory rodents (mice and rats) due to their rod dominant retinas (97-99 %). Our laboratory possesses the world’s only breeding colony of the diurnal rodent: Arvicanthis ansorgei, whose retina has 33 % of cones. The aims of the study were: 1st, to establish an in vivo model of retinal degeneration in which cone pathogenesis can be easily observed, permitting comparison with that of rods; and 2nd, to characterize the effects of degeneration at the structural, physiological and behavioural levels. The ensemble of the work has provided: 1st, extensive characterization of Arvicanthis ansorgei retina, particularly at the functional level; 2nd, evidence for remarkably high resistance of Arvicanthis to retinal damage; 3rd, establishment of a validated model for the study of rod and cone degeneration within the same retina; 4th, extensive description of structural and functional characteristics of MNU-induced retinal degeneration in Arvicanthis; and 5th, evidence of an impaired photoentrainment ability in MNU-treated rats.
Abstract FR:
Dans la rétine des Vertébrés, deux types de “photorécepteurs classiques” peuvent être distingués en fonction de leur structure et de leur fonction : les bâtonnets et les cônes. Chez l’Homme, l’intégrité des cônes est essentielle à une bonne vision. L’étude de la pathophysiologie des cônes est dès lors indispensable. Cependant, les rongeurs de laboratoire classiques (les rats et les souris) possèdent une rétine constituée à 97-99 % de bâtonnets. Notre laboratoire possède la seule colonie au monde de rongeur diurne : Arvicanthis ansorgei, dont la rétine est constituée à 33 % de cônes. Les objectifs de ce travail de thèse étaient : 1, d’établir un modèle in vivo de dégénérescence rétinienne grâce auquel la pathogénèse des cônes pouvait être facilement observée ; 2, de caractériser les effets de la dégénérescence rétinienne aux niveaux structural, physiologique et comportemental. Au final, l’ensemble du travail de thèse a permis : 1 : La caractérisation plus en détail, aux niveaux structural et fonctionnel, de la rétine d’un modèle de rongeur à forte proportion de cônes: Arvicanthis ansorgei. 2 : La mise en évidence de la relative résistance de la rétine de Arvicanthis à deux types de stress aux mécanismes différents. 3 : La mise en place d’un modèle pour l’étude de la dégénérescence induite des cônes permettant de comparer au sein du même animal la cinétique de dégénérescence des deux types de photorécepteurs. 4 : La détermination des caractéristiques rétiniennes, structurales et fonctionnelles, du modèle MNU chez Arvicanthis. 5 : La mise en évidence de la perte du photoentraînement, une fonction réalisée par la rétine, chez le rat traité à la MNU.