Développement d'un nouveau modèle Primate non-humain de la maladie d'Alzheimer, Microcebus murinus, par approche toxique avec la Streptozotocine
Institution:
Paris 6Disciplines:
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La maladie d’Alzheimer (MA) est la maladie neurodégénérative la plus commune. Bien que décrite depuis plus de cent ans, les mécanismes sous-jacents l’apparition des lésions caractéristiques de cette pathologie restent encore à élucider. Les modèles animaux sont des atouts précieux pour tenter de mieux les comprendre et pour évaluer des nouvelles thérapies au niveau préclinique. Les souris transgéniques sont les modèles les plus utilisés actuellement mais ne miment qu'une partie de la pathologie et sont peu prédictives des effets de nouvelles thérapies. Les primates tels que le Microcebus murinus peuvent développer spontanément des lésions de type Alzheimer en vieillissant, mais l'initiation de la pathologie peut durer plusieurs années. Nos travaux ont cherché à moduler le vieillissement cérébral de jeunes microcèbes murins pour initier une pathologie de type Alzheimer. L'approche retenue était basée sur l'injection intracérébroventriculaire de Streptozotocine (STZ). Les effets de la STZ ont été, dans un premier temps, caractérisés chez le rat et ont permis de valider différents paramètres, nécessaires pour justifier l’étude chez le primate. L’étude d’une cohorte de jeunes microcèbes murins évaluée par IRM, tests comportementaux, immunohistochimie et autoradiographie a montré que la STZ entraine une atrophie progressive du noyau caudé, un hypométabolisme du glucose cérébral et une amyloïdose intraneuronale. Ce modèle microcèbe pourrait être utilisé pour l’évaluation de thérapies visant à moduler l’amyloïdose intraneuronale ou à ralentir un processus dégénératif impliquant atrophie ou hypométabolisme cérébral