Economie d'endettement et placements des institutions financières structurellement excédentaires en France : de 1971 à 1984
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Within the French financial system, the singularity of the "institutions generating surplus" is to be observed. As far as their number is concerned, these institutions could be a side phenomenon; however they actually do have weight, in the financial system, as far as their dimension is concerned. By their liquid reserves, these institutions form a part of the supply, which quicken the financial markets and particularly the monetary one. We are mainly devoted to the study of the place and investment behavior excess liquidities generating bodies. The characteristics of debt economy which we approached in part one outline the contains faced by the excess liquidates generating bodies. The place of the banque de France, interventions of which are necessary, as so far as "lender without appeal constrained", is determining for the role of excess liquidities generating bodies on the monetary market. The funds employments, on the market, by these bodies aim at a financial remuneration in order to improve, first, their operating statement. So the tendered quantities have not great consequences on the equilibrium conditions on the money market, especially on the rates of interest. We divided the generic expression banks as an entity and we considered their statement of finances. Our research in the economic literature led us to present some models of auto-economy (Tobin, Modigliani and Sutch). The study of three excess liquidities generating bodies (the CDC, the crédit agricole and the sociétés d'assurances) led us to two important conclusions. First there is no full validation of these models, within our study limits. Second, concerning these three bodies and the period observed in our study, we found heterogeneity of financial behaviors. This last conclusion means that it seems difficult, if not impossible to form a single model that should explain the investments behaviors of the considered bodies.
Abstract FR:
Dans le cadre du système financier français il faut noter la singularité des institutions excédentaires. Par leur nombre, ces institutions constitueraient un phénomène marginal, mais par leur taille, elles pèsent d'un poids certain au sein du système financier. Par leurs disponibilités au niveau de la trésorerie, ces institutions constituent une partie de l'offre venant animer les marches financiers et en particulier le marché monétaire. Nous nous consacrons en grande partie à l'étude de la place et des comportements de placement des institutions excédentaires. Les caractéristiques de l'économie d'endettement que nous avons abordées lors de notre première partie éclairent les contraintes auxquelles font face les institutions excédentaires. La place de la banque de France dont les interventions sont nécessaires en tant que "préteur en dernier ressort contraint", est déterminante pour les institutions excédentaires sur le marché monétaire. Les emplois de trésorerie de ces institutions sur cette marche visent une rémunération financière afin d'améliorer en premier lieu leur compte d'exploitation. Aussi, les quantités ainsi offertes n'ont qu'un faible impact sur les conditions d'équilibre sur le marché monétaire, notamment en ce qui concerne les taux d'intérêt. Nous avons procède à l'éclatement des institutions financières par rapport aux démarches agrégées, en nous referons à leur situation de trésorerie. Notre recherche à travers la littérature économique nous a conduit à présenter certains modèles rattaches a l'auto-économie (Tobin, Modigliani et Sutch). L'étude des trois institutions structurellement excédentaires (CDC, crédit agricole et sociétés d'assurances) aboutit à deux conclusions importantes. D'une part, il n'y a pas une pleine validation de ces modèles dans le cadre de notre étude. D'autre part, pour ces trois institutions et pour notre période d'études, il existe une hétérogénéité de comportements financiers. Cette dernière conclusion signifie qu'il nous parait difficile, sinon impossible de construire un modèle unique explicatif des comportements de placements des institutions étudiées.