Impact des multinationales sur l'emploi en France (1974-1983)
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The employement impact of foreigner and French multinationals in France is discerned during a particular period impressed by the increasing economic crisis. The first part suggests a theoretical project including all the questions and characters which are connected with our preoccupation. Ours central assumptions are developed with their multiple dimensions; they bring about strategy of multinationalization, about physical distance between the affiliates and the head office, about social environment, local insertion of the multinationals and labour management. The second part insists on a fine and elaborate research of three industrial activities: pharmaceutical industry, pulp and paper industry and electric equipment's making. It aimts to place firms and behaviors in theirs industrial context and can escape so to incorrect use of conclusion. In reality, impacts will be strictly definite by the multinational outlines of enterprises. Finally the last suggest ends at the employment effects of French and foreigner multinational firm's affiliates comparatively to the local enterprises. Definitely, the enterprise's nationality isn't discriminating. In return the multinational strategy authorizes to dissociate and moderate the multinational firm's behavior and impact. The effects are expressed as much in terms of many industrial connection with the environment as the level of the labor management. Multinational firm's impacts seem to be more unfavorable as the others enterprises about the quantity (employment’s quantity, turn over. . . ) and the quality (formation, wages, mobility, labor’s precariousness, externalization of activities and industrial relation's management) of employment, however some difference according to the multinational firm's nationality appear in particular in the development of labor’s flexibility. The foreigner enterprises use a management more welfare and they give more means than the French multinationals.
Abstract FR:
L'impact des multinationales françaises et étrangères sur l'emploi en France est perçu au cours d'une période particulière marquée par l'accentuation de la crise. La première partie propose un schéma théorique capable d'englober l'ensemble des questions et phénomènes liés aux multinationales et à l'emploi. Nos hypothèses centrales présentées dans leurs multiples dimensions portent sur les stratégies de multinationalisation des entreprises, l'éloignement du pouvoir central de décisions, l'environnement social, l'insertion locale des multinationales et leurs pratiques de gestion de la main d'œuvre. La seconde partie est centrée sur une analyse fine et approfondie de trois secteurs industriels: industrie pharmaceutique, fabrication de matériel électrique, industrie papetière. Elle restitue les firmes et leurs comportements dans leur cadre sectoriel pour éviter certaines conclusions abusives non liées au caractère multinational des entreprises. Enfin le dernier point conclut sur l'impact des filiales de multinationales étrangères et françaises sur l'emploi en France comparativement aux autres entreprises (de plus de 50 salaries). En définitive, alors que la nationalité des entreprises apparait peu discriminante, le critère de multinationalité recouvre quant à lui une portée explicative plus importante de l'impact sur l'emploi. Les comportements des entreprises et leurs conséquences sur l'emploi sont analyses autant en fonction des multiples liaisons industrielles avec l'environnement qu'au niveau des pratiques de gestion de la main-d'œuvre, et sont quantitativement (volume de l'emploi, reclassement du personnel. . . ) et qualitativement (formation, rémunérations, mobilité de la main d'œuvre, durée du travail, précarisation-extériorisation des emplois et gestion des conflits) plus défavorables pour les multinationales. Pourtant si elles se distinguent des autres entreprises, on observe néanmoins certaines nuances selon la nationalité des multinationales, en particulier pour la mise en œuvre de la flexibilité. Les étrangères semblent recourir en effet globalement à une gestion plus douce de l'emploi que les françaises ; elles y consacrent aussi davantage de moyens.