Le développement rural et le crédit agricole au Bénin
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The organization of the crédit agricole branches suffers from an inadequacy between lenders and borrowers in Benin several types of informel and traditional credits canbe found. The inefficiency of these officiel credits to all the social groupe in nood, has aroused a study of their functioning. It results from a mechanism of inderpayment of agricultural products mainly based upon the excessive centralization of economical actions (state farms, village production cooperatives) which have the monopole of distribution by the credit agricole and cannot control agricultural imports. In a rural environnement, credit is most often used secondly for current expenses especially duing the linking period. The poorest people seldom use credit for production or investment. This shows that the wealthiest people have a will to save up. This analysis shows also that a potential saving is not well mobilized. Therefore, it is easy for rural people not to refund the loans by invoking the "weakness of agricultural prices, absence of collection, taxed production and so on". The analysis of the crédit agricole branches shows that besides improvements, it is possible and desirable to bring to the functioning of credit institutions loan flexibility and varied forms of saving. Facing this new situation, it is not only necessary to initiate and vulgarize profitable technical themes but also to promote management structures and more centralized branches. The developpement of local and regional branches is conditioned by the developpement of general economical activities.
Abstract FR:
L'organisation des caisses du crédit agricole souffre d'une structure inadéquate entre préteurs et emprunteurs au Bénin. On trouve en milieu rural plusieurs types de crédit informels, traditionnels ; l'inefficacité de ces organismes officiels de crédit pour la mobilisation et la distribution de l'épargne, la distribution des crédits à tous les groupes sociaux qui en ont besoin, a suscité une étude de leur fonctionnement. C'est la conséquence d'un mécanisme de sous-rémunération des produits agricoles fondé essentiellement sur la centralisation excessive des actions économiques : fermes d'état, coopératives villageoises de production qui ont le monopole de distribution du crédit agricole et ne peuvent contrôler les importations agricoles. En milieu rural le crédit est utilisé le plus souvent pour les investissements dans le commerce, mariage, dot, funérailles ; vient en second l'utilisation pour des dépenses courantes surtout pendant la période de soudure les populations les plus pauvres utilisent rarement le crédit à des fins productives ou d'investissement. Cela démontre que la population la plus aisée a une volonté d'épargner. Cette analyse montre également qu'une épargne potentielle n'est pas bien mobilisée. De ce fait, les ruraux ont beau jeu de ne pas rembourser les prêts invoquant les "faiblesses des prix agricoles, absence de collecte, production imposée, etc" l'analyse des caisses du crédit agricole montre qu'en dehors des améliorations, il est souhaitable d'apporter au fonctionnement des organismes de crédit, souplesse des prêts, diversité des formes d'épargne face à cette situation nouvelle, il y a une nécessité d'initier et de vulgariser des thèmes techniques rentables, mais aussi de promouvoir des structures de gestion, des caisses plus décentralisées. Le développement des caisses locales et régionales est conditionné par celui des activités économiques.