thesis

Externalité environnementale de stock et décentralisation de l'optimum

Defense date:

Jan. 1, 1999

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Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

We show the necessity to give up the usual dichotomy between environmental policies attached at the regulation of flux externalities and the management of stock externalities with the use of the tools of optimal control. For this. We utilise four steps. In a first chapter, we study the taxation of a flux externality when the use of pollution control in "end of chain" is possible, and we establish that it is possible to decentralise perfectly the social welfare optimum, whatever is the market structure. In a second chapter, we present a model in which a central planner is able to fix the quantities of output and pollution control through the fixation of a shadow price of the pollution stock. The set of issues generated makes us able to demonstrate in a third chapter, without the hypothesis of a central planner, that the regulator can reach the social welfare optimum, in front of an polluting industry perfectly competitive, with the mean of an effluent tax. Next, we determine, in front of an oligopoly, the environmental policy (when the firms don't behave strategically) who allow the same issue and we study the conditions under which this policy is characterised by an output subsidy and a pollution control subsidy. To finish, we generalise the issues obtained by benchekroun h. & long n. V. [1997] in the setting of a pollutant oligopoly, without pollution control possibility, when firms behave strategically. We examine two cases on the strategic behaviour of the firms (open-loop nash equilibrium end markov perfect nash equilibrium). We show that, in both case, an environmental policy, constituted by an effluent tax and a pollution control subsidy, allow to make analogous the nash equilibrium of the firms and the socially optimal quantities.

Abstract FR:

Nous mettons en evidence le necessaire abandon de la dichotomie habituellement etablie entre politiques environnementales attachees a la reglementation des externalites de flux et gestion des externalites de stock a l'aide des outils du controle optimal. Nous employons pour cela quatre etapes successives. Dans un premier chapitre, nous etudions la taxation d'une externalite de flux en presence de dispositifs d'epuration + en bout de chaine ;, et nous etablissons que, quelque soit la structure de marche, il est possible de decentraliser de maniere parfaite l'optimum de bien-etre social. Dans un deuxieme chapitre, nous presentons un modele dans lequel un planificateur central est a meme de fixer les quantites produites et les quantites de la ressource devolue a la depollution a travers l'instauration d'un prix implicite du stock de pollution. L'ensemble de resultats degage nous permet de demontrer en levant l'hypothese d'un planificateur central, dans un troisieme chapitre, que l'agent en charge de la reglementation, face a une industrie polluante en situation de concurrence pure et parfaite, peut atteindre l'optimum social au moyen d'une taxe sur les rejets. Nous degageons ensuite, face a une industrie oligopolistique, la politique environnementale (sous l'hypothese que les firmes n'adoptent pas de comportement strategique) permettant l'atteinte du meme resultat et nous etudions les conditions sous lesquelles cette politique est caracterisee par une subvention a la quantite d'extrant produite et une subvention a la depollution. Pour finir, nous generalisons les resultats obtenus par benchekroun h. & long n. V. [1997] dans le cadre d'une industrie polluante oligopolistique generant une externalite de stock, pour laquelle aucune depollution n'est envisageable, lorsque les firmes adoptent des comportements strategiques, au cas traite dans notre travail. Nous examinons deux cas portant sur le comportement strategique des firmes (celui d'un equilibre de nash en boucle ouverte et celui d'un equilibre de nash markovien parfait) et nous montrons que, dans chacun des cas, une politique environnementale, constituee d'une taxe sur les rejets et d'une subvention a la depollution, permet de faire correspondre l'equilibre de nash des firmes avec les quantites correspondant a l'optimum social de bien-etre social.