thesis

Rationalité et prise de décision en économie de l'environnement

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Environmental risks (the greenhouse effect, acid rains. . . ) take place in a context of ecological globalization and complexity. This result justify our work about decisionmaking based on specific hypothesis of rationality and their abibilty to rationalize some choices of environmental preservation. In complete information, game theory modelize strategic interactions in the field of environmental risks. This analysis, based on substantive rationality, suppose that the instrumental and cognitive rationalities of the agents are strong. We point out this kind of hypothesis is limited to rationalize and explain the choices of environmental preservation. Then we study situations of incomplete information. The expected utility theory, based on substantive rationality, suppose that the cognitive rationality of the agents is a little bit weakened. We developp the reasons why this approach don't take complexity and indetermination into consideration. This results justify the necessity to adopt a larger criterion of rationality called procedural rationality. The naiade method, based on this hypothesis of rationality, suppose that the instrumental and cognitive rationalities of the agents are weakened. We illustrate how this method which articulates multicriteria analysis and fuzzy set theory justify some choices of environmental preservation.

Abstract FR:

Les risques d'environnement (effet de serre, pluies acides. . . ) s'inscrivent dans un contexte de globalisation écologique et de complexité. Ce constat a motivé notre travail qui porte, d'une part, sur les hypothèses de rationalité sous-jacentes aux procédures d'aide à la décision, et, d'autre part, sur leur capacité à rationaliser des choix de préservation de l'environnement. Nous montrons qu'en information complète, la théorie des jeux modélise les interactions stratégiques des agents face aux risques d'environnement a l'aide de l'hypothèse de rationalité substantielle. Cette dernière postule que les agents ont une rationalité instrumentale et cognitive forte. Nous montrons qu'un tel principe de rationalité est limité pour justifier et expliquer les choix de préservation des ressources environnementales. Nous étudions ensuite les situations d'information incomplète. Dans le cadre théorie de l'utilité espérée, l'hypothèse de rationalité substantielle sert de fondement aux décisions des agents, ces derniers disposant d'une rationalité cognitive quelque peu affaiblie. Nous développons les raisons pour lesquelles cette analyse ne permet pas de tenir compte de la complexité et de l'indétermination. Face à un tel constat, nous montrons qu'il est utile d'adopter un critère de rationalité plus large que l'on qualifie de rationalité procédurale. La méthode naïade repose sur un tel critère, et les agents disposent de rationalités instrumentale et cognitive très affaiblies. Nous analysons comment cette méthode, qui articule analyse multicritère et théorie des ensembles flous, justifie des choix de préservation de l'environnement.