Caractérisation in vivo et in vitro de la dégénérescence rétinienne de la souris transgénique NSE-Hu-Bcl-2 (lignée 71) : étude des interactions entre un tissu rétinien en dégénérescence et les cellules souches neurales
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Abstract EN:
The aim of this work was to characterize the retinal degeneration of the NSE-Hu-Bcl-2 transgenic mouse (line 71) both in vivo and in vitro and to study interactions between degenerating retinae and neural stem cells in an in vitro system. The NSE-Hu-Bcl-2 transgenic mouse (line 71) shows a retinal dystrophy initiated by Müller glial cell (MGC) death. Recent studies using neural stem cells transplanted in injured or dystrophic brains or spinal cords showed a reciprocal effect between the transplanted cells and the host tissue in term of survival, differentiation and plasticity. We thus assessed in culture if such interactions were existing between neural stem cells isolated from ganglionic eminences of mouse embryos and degenerating retinae of NSE-Hu-Bcl-2 transgenic mice. Our study highlighted first the necessity of assessing the behaviour of explants in culture and secondly the reciprocal effect between neural stem cells and retinae in term of survival, differentiation and plasticity. These results allow us to envisage the transplantation of these neural stem cells in animal models with retina dystrophy.
Abstract FR:
L’objectif de cette thèse a été de caractériser in vivo et in vitro la dégénérescence rétinienne de la souris transgénique NSE-Hu-Bcl-2 (lignée 71) et d’étudier les interactions entre un tissu rétinien en dégénérescence et les cellules souches neurales dans un système in vitro. La souris transgénique NSE-Hu-Bcl-2 (lignée 71) présente une dystrophie rétinienne caractérisée par la mort initiale des cellules gliales de Müller (CGM). Des études récentes utilisant des cellules souches neurales transplantées dans le système nerveux central et la moelle épinière lésés ou dystrophiques ont montré un effet réciproque entre les cellules greffées et le tissu hôte en terme de survie, de différenciation et de plasticité. Nous avons donc recherché dans un système in vitro si de telles interactions existaient entre des cellules souches neurales, issues des éminences ganglionnaires d’embryons de souris, et les rétines dégénérescentes issues des souris NSE-Hu-Bcl-2. Notre étude a mis en exergue d’une part la nécessité d’évaluer le comportement tissulaire d’un explant après sa mise en culture et d’autre part un effet réciproque entre les cellules souches neurales et l’explant rétinien en terme de survie, de différenciation et de plasticité. Ces résultats nous permettent d’envisager la transplantation de ces cellules souches neurales dans des modèles animaux présentant une dystrophie rétinienne.