La souris KO STOP : modèle pour l'étude de la physiopathologie de la schizophrénie et pour le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques
Institution:
Lyon 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
STOP null mice exhibit many behavioural disturbances mimicking schizophrenia symptoms associated with a reduced glutamatergic transmission and an exacerbated dopaminergic one, alterations suitable with the neurochemical hypothesis of schizophrenia. Alterations displayed by STOP null mice are alleviated by a neuroleptics treatment. Thus, STOP null mice represent a useful tool to develop new therapeutic strategy. Then, we tested Epothilon D, a antimitotic agent, and showed that it improves many alterations seen in STOP null mice, more especially cognitive deficits. It represents an exciting innovative treatment. Finally, STOP null mice exhibit a progression of behavioural defects over time suggesting that juvenile STOP null mice exhibit only subtle alterations in dopaminergic reactivity without major glutamatergic disturbance. STOP null mice provide thus a model to study the time course of schizophrenia and to identify factors leading to the onset of the disease in the late adolescence.
Abstract FR:
Les souris KO STOP présentent des troubles comportementaux mimant différents symptômes de la schizophrénie associés à une transmission glutamatergique réduite et à une transmission dopaminergique exacerbée, anomalies correspondant aux hypothèses neurochimiques de la schizophrénie. Les altérations retrouvées chez les souris KO STOP sont améliorées par les neuroleptiques ; les souris KO STOP constituent donc un très bon modèle pour développer de nouvelles stratégies thérapeutiques. Ainsi, nous avons testé l’épothilone D et montré qu’il améliore de nombreuses altérations retrouvées chez les souris KO STOP ; Il représente un traitement innovant très prometteur. Les souris KO STOP présentent une progression au cours du temps des anomalies comportementales. Les souris KO STOP constituent donc un modèle pour étudier le décours temporel de la schizophrénie et pour comprendre les facteurs intervenant dans l’apparition des symptômes à l’adolescence