Détermination des taux de change dans un modèle macroéconomique multinational
Institution:
Paris 9Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
We study interactions between exchange rates and the real economy. The aim is to understand how, in a multicounty model, the behavior of economies is affected by exchange rate adjustment. There is little evidence for exchange rate theories. However, tests themselves are questionable. Expectations play a central part in exchange rate models. The semi-rational assumption seems to be the most suited to a large macroeconomic model, for reasons of consistency, computation and stability. Opinion models are more realistic, but hardly consistent and often destabilizing. The properties of a financially-integrated model rely also on the design of the monetary policy and of capital flows. Turning to the empirical side, structural portfolio models prove out to be unstable when econometric estimates are used, even with a stabilizing specification for interest rates. Nevertheless, we choose this approach for its explicit description of arbitrages. But restrictions are imposed in order not to destabilize the mimosa model. Interest rates follow reaction functions. Mimosa's properties are largely modified when endogenous interest rates and exchange rates are introduced. Simulations are in line with theoretical results, with a few differences due to the real model features and to the variety of devices included.
Abstract FR:
Nous étudions les interactions entre l'économie réelle et les taux de change, dans le but de comprendre comment, dans un modèle macroéconomique multinational, l'ajustement des parités modifie la réaction des économies aux chocs. Les théories du taux de change se vérifient mal empiriquement. Mais les tests sont eux-mêmes incertains. Les anticipations jouent un rôle central dans les modèles de change, l'hypothèse d'anticipations semi-rationnelles paraît la mieux adaptée dans un modèle macroéconomique de grande taille, pour des raisons à la fois de cohérence, de facilité de résolution et de stabilité. Les modèles d'option sont plus réalistes, mais partiellement incohérents et facilement instables. Les propriétés d'un modèle macroéconomique financièrement intégré dépendent aussi de la forme de la politique monétaire et des comportements patrimoniaux. Sur le plan empirique, les modèles de portefeuille sous forme structurelle s'avèrent instables lorsqu'ils respectent l'économétrie, même avec une spécification stabilisante des taux d'intérêt. Nous choisissons tout de même cette approche pour sa description explicite des comportements d'arbitrage entre actifs. Cependant nous calibrons partiellement les équations de façon à les rendre utilisables une fois intégrées dans le modèle Mimosa. Les taux d'intérêt sont déterminés par des fonctions de réaction. L'introduction de taux d'intérêt et de taux de change endogènes modifie considérablement les propriétés de Mimosa. Les variantes sont conformes aux attentes théoriques, avec quelques écarts dus aux caractéristiques du modèle réel et à la diversité des monnaies en jeu.